Plaisance-du-Touch. La reconversion de Francazal fait débat

La Dépêche du Midi du 28/12/2010

On relève dans cet article que le maire de Plaisance déclare qu’il ne peut pas saisir la commission nationale du débat public (CNDP) mais suggère qu’une association environnementale pourrait le faire.

Une association agréée pour la protection de l’environnement, exerçant ses activités sur l’ensemble du territoire national, pourrait en effet saisir la CNDP. Nous lançons un appel aux associations répondant à ces critères pour les inviter à saisir la CNDP sur le projet de reconversion de Francazal.

SNC Lavalin annonce la couleur

Communiqué paru dans Tarbes-Info.com le 22/12/2010

Jeudi 17 décembre, à Portet-sur-Garonne, le Directeur de la DSAC Sud (Direction de la Sécurité de l’Aviation Civile) affirmait que l’arrêté d’ouverture de Francazal à la circulation aérienne publique comporterait une clause interdisant l’accès de la plateforme à l’aviation de loisirs.

Dans le premier communiqué qu’il publie après sa désignation pour l’exploitation de Francazal, le groupe SNC Lavalin déclare clairement qu’il développera l’aviation d’affaires et de loisirs sur la plateforme.

Après cela, qui osera nous prendre à partie, comme ce fut le cas lors de la dernière réunion publique, pour nous contester le droit de dire qu’on nous a menti de bout en bout ?

Déni de démocratie, opacité des procédures, mépris de la population, la reconversion de Francazal est un modèle !

Portet-sur-Garonne – Une réunion éclairante sur la reconversion de Francazal

Jeudi 16 décembre 2010, à Portet-sur-Garonne, les services de l’Etat, sous l’autorité de la Secrétaire Générale de la Préfecture, entouraient le Maire. La Secrétaire Générale et le Directeur de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) ont fait la promotion du projet d’aéroport de Toulouse Francazal.

De cette réunion on retiendra les points suivants :

  • le processus de reconversion s’est déroulé sans concertation et dans le secret,
  • la décision du Ministre de la défense de fermer l’aérodrome militaire de Francazal a été contournée par les services de l’État, à la demande de l’Armée de terre, et avec l’accord tacite des Élus,
  • on donne aux citoyens une présentation biaisée de la solution retenue – qui est, en fait, la création d’un 2ème aéroport,
  • on brandit des garanties fantoches pour calmer les inquiétudes légitimes de la population,
  • les Élus s’indignent du choix du gestionnaire provisoire, qui donne un éclairage nouveau au projet d’aéroport, mais ne le remettent pas en cause.

La polémique sur l’attribution de Francazal n’est pas celle qu’on attendait

Le Collectif Francazal est toujours opposé à la solution aéronautique et attache, de ce fait, peu d’importance au choix du gestionnaire « provisoire ».

Cependant ce choix n’est pas neutre et il est même intéressant car il dissipe le brouillard qui recouvrait la reconversion de Francazal. Il n’est plus possible de feindre croire à un petit aéroport anodin accueillant quelques milliers d’avions par an : cette étape, grâce à laquelle on espérait anesthésier la population, vient d’être pulvérisée. Avec un groupe qui ne cache pas ses ambitions, on passe tout de suite au plan caché que nous dénoncions depuis le début.

Il est encore temps d’arrêter cette folie. Qui nous y aidera ?

Lire l’article paru dans la Dépêche du Midi le 16/12/2010

Et maintenant ?

La presse se fait l’écho de l’attribution de la gestion de Francazal au groupe SNC Lavalin.

Nos prévisions les plus pessimistes, qui nous valaient les critiques des Élus, sont malheureusement en train de se réaliser : on donne les clefs de Francazal à un groupe Québécois qui va en faire le 2ème aéroport du Grand Toulouse.

Lire l’article paru dans ObjectifNews.com le 15/12/2010.

Rencontre avec M. le Préfet de Région, le 3 décembre 2010

Depuis notre création, nous avons demandé à plusieurs reprises à être intégrés au Comité de pilotage de la reconversion de Francazal.

Bien que le Préfet justifie son refus de nous admettre dans cette instance en arguant que la population y  est représentée par ses Élus, nous continuons à penser que notre présence aurait pu apporter des éclairages utiles sur de nombreux points du dossier et peut-être orienter les décideurs vers un autre choix.

Nous donnons ci-après un compte-rendu de cette rencontre. Il rapporte essentiellement les réponses que le Préfet a apportées – ou pas – aux questions que nous lui avons posées. Certains arguments que nous avons évoqués n’y figurent pas.

Bien entendu, nous ne partageons pas la présentation favorable qui est faite de la solution aéronautique et nous l’avons dit au cours de la rencontre. Aussi, dans les jours qui viennent, nous donnerons ici nos réactions et nos commentaires.