Quel projet pour Francazal ?

On nous pose très souvent cette question : « Vous refusez le deuxième aéroport, mais que proposez-vous pour Francazal ? »

Nous avons déjà évoqué les grandes lignes d’un projet alternatif mais nous n’avons pas la prétention de proposer un projet clé en main, conscients que nous n’avons ni les moyens, ni la compétence, ni les informations nécessaires pour mener à bien les études qui permettraient de dégager une solution, parmi toutes les possibilités qui se présentent. De plus, un projet de cette ampleur représente des mois d’études préalables et au moins 15 années de réalisation.
Concernant l’absence d’informations dans laquelle nous sommes tenus, il n’est pas inutile de rappeler que nous n’avons reçu aucun des rapports remis au comité de pilotage, qui sont pourtant financés par de l’argent public.

Mais nous sommes prêts à étudier un projet de reconversion avec l’État et avec les Élus. Nous renouvelons la demande expresse d’être associés au comité de pilotage présidé par le Préfet et aux éventuels groupes de travail des Élus.
Jusqu’à présent nos demandes d’être associés au Comité de Pilotage ont été rejetées par le Préfet et n’ont reçu aucun soutien des Élus.

Face à cette situation, en attendant les réponses à nos requêtes de communication d’information et d’admission au Comité de Pilotage, nous n’avons pas l’intention de rester inactifs.

Nous ouvrons une boîte à idées : toutes les hypothèses d’aménagements, ou d’implantations qui nous parviendront seront publiées sur ce site, dans une rubrique « Boite à idées ». sans aucune censure. Cette base de données pourra être utile au moment de l’élaboration d’un projet, lorsque la solution aéronautique aura été définitivement abandonnée.

Envoyez vos idées

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7 commentaires “Quel projet pour Francazal ?”

  1. Très bonne initiative qu’on aimerait vouloir sortir plutôt de la petite tête de ceux que nous avons élus censé nous représenter au lieu de faire des réunion poudre aux yeux où ils nous expliquent que finalement bande de cons qu’on est à vouloir vivre mieux, c’est la croissance économique qui décidera à leur place!…en résumé « hooo mais nous aussi on veut comme vous faire des jolis trucs écolo à la place de cette plaie de béton bien armé, mais comprenez pauv’ gens, c’est la crise, et Cugnaux fait partie de la banane économique toulousaine! » … un coup à vous la faire ramollir la banane oué !

    même si Ronald Mac Raynal est fort en matière de com’, les gens présents n’ont pas été dupes !… et guérin a prit des notes ! :o)

    Que vive la décroissance ! que vivent les gens qui inventent autre chose, autrement ! et installons un grand parc de panneaux photovoltaïque. A Carmaux ils annoncent 87 hectares bientôt…faisons mieux, et au lieu de voir Cugnaux à la une pour des bêtises environnementales comme le stock de pneus, des conneries tout court comme l’interdiction de mourir, ou pour tout un tas d’ absurdités budgétaires qui nous font honte, on verra notre cher bourgmestre expliquer au nom des cugnalais qu’il représente, que Cugnaux souhaite montrer l’exemple en terme d’énergie propre au niveau national !

  2. Construire plutôt que polémiquer
    Bonjour Bruno,
    Je signerai BrunoD, tu as posté un commentaire bien avant moi (j’espère qu’il n’y a pas d’autres brunoD parmi les nombreux adhérents).
    À te lire, on sens la moutarde…qui t’agresse.
    C’est justement ce que nos opposants espèrent. De cette façon, ils pensent nous bloquer les idées.
    Alors oublions de polémiquer et engageons ce combat comme une âpre partie d’échecs où nos adversaires ont une longueur d’avance, et de vraies capacités psychologiques.
    Battons-les avec des coups francs et imparables.
    Gagnons à notre cause d’éminents professionnels, juristes, aménageurs immobiliers, architectes…
    Proposons des idées, comme par exemple un incubateur d’entreprises dans le domaine environnemental (à l’image de prologue biotech à Labège), demandons le raccordement de la base Francazal à la zone Zone Franche Urbaine (ZFU)…

    Cordialement.
    BrunoD

  3. Bravo messieurs pour l’énergie que vous mettez au service du collectif pour un combat que je pense malheureusement perdu d’avance et depuis bien longtemps. Le site de Francazal est une base militaire et à ce titre pour être vendu il doit être décontaminé m2 par m2 par son propriétaire actuel qui n’est autre que l’Etat. Comme moi vous connaissez l’état des finances de notre pays. Pensez vous que notre belle République ait encore les moyens de cette décontamination ? Sûrement pas. Une seule solution possible : y laisser une activité aéronautique quelconque qui permettra de ne pas l’engager dans ce gouffre financier. Evidemment maintenir une telle infrastructure en état coûtera beaucoup d’argent et les revenus générés par les quelques entreprises bouc émissaires n’y suffiront pas, mais comparé aux millions d’euros d’une décontamination du site le calcul est vite fait. Nous pouvons toujours continuer de rêver, d’imaginer de beaux projets mais à moins d’un miracle économique ou d’un changement de la loi, il sera difficile de voir uniquement des oiseaux de chair et de plumes au-dessus de nos têtes dans les années futures …

  4. Les vacances d’été sont là. La piste de Francazal aussi.
    Premièrement, l’idée de dépollution est une chimère. Il n’y a pas plus de produits polluants que dans ue maison des années 60.
    Ensuite votre idée de propositions est bonne et des pistes existent déjà dans les différents rapports de nos administrations ( département, régions, Paris, préfectures).
    Ils concernent la santé, l’éducation, la culture, l’agriculture, etc, …..). Ils correspondent déjà à des demandes de subventions et certains sont déjà rémunérés.

    Caler vous sur les différents sites internets et lisez les comptes-rendus, les bilans financiers et vous comprendrez…

  5. Francazal !

    Ce site de 280 hectares est une aubaine extraordinaire qui permettrait entre autre de créer une station de métro avec un parking suffisamment grand pour répondre aux usagers arrivants des communes environnantes.
    Cette évocation de station de métro ne sort pas de mon imagination ou rêve, mais de la re-lecture de la plaquette de campagne aux élections municipales des 9 et 16 mars 2008 de M. Guérin maire de Cugnaux, en effet on peut lire dans un des paragraphes de cette plaquette :

    Extension de la ligne A du métro jusqu’à Cugnaux (études lancées) Extension du réseau de bus urbain.

    Création d’un transport en commun en site propre.

     Voilà d’excellents projets (de campagne électorale) dont la réalisation répondrait à un besoin urgent.

    Et avec ce terminal de métro, pourquoi pas une gare routière de lignes de bus (déjà existantes) desservant le sud-ouest.

    Ces problèmes de déplacements ayant trouvé alors solution, il pourrait alors être construit sur quelques hectares un nouveau quartier d’habitation à l’architecture haute qualité environnementale utilisant les bio- technologies, quelques autres hectares pour créer un lycée technique spécialisé sur l’enseignement des bio-technologies : fabrication, mise en œuvre et entretient de ces bio-matériaux. La formation de techniciens spécialisés permettrait enfin aux entreprises de ce secteur encore embryonnaire de trouver de la main d’œuvre qualifiée.

  6. Lorsqu’un tel site, par sa taille et son emplacement, se trouve à l’état de reconversion, les idées sont nombreuses.
    On peut y implanter un lycée, une zone d’habitations HQE, une pépinière d’entreprises à l’accès facilité pour les jeunes entreprises. Le tout desservi par une station de métro ou un tramway, accompagné d’un parking digne de ce nom.
    L’état ferait une bonne affaire financière, et cela ne coûterait rien aux contribuables qui n’auraient donc pas à payer pour amplifier des nuisances qu’ils subiraient.
    La meilleure solution pour tout le monde quoi!

  7. Réflexion sur la reconversion de la base aérienne de Francazal

    Ce dont la population a besoin

    – De l’emploi.
    – Des moyens de transports (Métro ou tramway)
    – De L’habitat label H.Q.E avec un pourcentage réservé aux personnes à mobilité réduite
    – Maisons de retraite
    – Equipements sportifs et culturels

    
    

    La mise à disponibilité des 270 hectares de la base aérienne est une opportunité qui peut donner la possibilité de répondre à ces besoins. C’est un choix politique.

    L’emploi :

    Il ne se passe pas un jour sans que les médias ne parle des nouvelles technologies orientées sur les énergies renouvelables : chauffage solaire, pompes à chaleurs, panneaux photos voltaïques, générateurs et composants des éoliennes, moteurs hybrides , piles et accumulateurs nouvelles générations, etc etc.

    Pourquoi ne pas utiliser quelques hectares de ce cite pour la création d’ un technopole orienté sur ces nouvelles technologies ; inviter industriels et chercheurs oeuvrant sur ce thème à se rassembler dans un espace high-tech ; avec à proximité lycée technique et université nouvelles technologies.
    La région, la ville, qui la première pourra, voudra et saura organiser ce genre de technopole nouvelles technologies, aura certainement gagné la création de centaines d’emplois pérennisés

    Le transport :

    Notre Maire mr Guérin lors de sa campagne des élections municipales du 9 et 16 mars 2008
    avait fait distribuer une plaquette « propositions pour 2008-2014 » dans la rubrique « déplacement urbain » on peut lire : Métro extension de la ligne A (études lancées)
    On peut se poser la question, ou en sont ces études depuis cette information ? La mise à disponibilité du site Francazal serait une opportunité extraordinaire pour la création d’une station de métro avec une surface de parking pouvant répondre à la nombreuse demande .

    Habitat :

    Une Zone de production hight tech sans habitat de proximité deviendrait le soir et le week-end une zone déserte et morte, il paraît donc utile de créer de l’habitat de proximité, un habitat haute qualité environnementale, peu gourmand en énergie.

    Je devine et comprends que de nombreux retraités de l’armée de l’air officiers ou sous officier ont choisi de passer leurs retraites à Cugnaux pour continuer d’avoir le plaisir d’entendre décoller et atterrir ce qui a été certainement une passion de leur vie : les AVIONS et démontrent leur mécontentement pour une éventuelle neutralisation de la piste. On pourrait les comparer à ces vieux marins qui ne sauraient terminer leur vie que prés d’un port !…je comprends d’autant leur sentiment que je suis également un passionné d’aviation et pilote en mon temps, mais en tant que citoyen responsable, je pense qu’il faut raisonner intérêt général, qualité de vie, environnement.
    Ne laissons pas aux générations qui arrivent des dettes laissées pour contenter des passions qu’on pourrait alors juger égoistes.
    Et messieurs les politiques ne laissez pas l’impression aux citoyens que vous vous laissez phagocyter par le lobby aéronautique.

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