L’annonce officielle de l’installation d’Atlantic Air Industries à Francazal

Quinze jours après l’annonce de cet événement dans Ouest France [lire], la Dépêche du Midi relaye l’information de la Préfecture [lire] et donne les réactions enthousiastes du directeur de l’entreprise.

Les employés de Saint-Brieuc qui ont reçu une proposition de mutation pour Toulouse à prendre ou à laisser dans une délai de 60 jours, sont beaucoup moins enthousiastes. « La plupart d’entre nous va refuser » [lire]. Et cela se traduira par une perte d’emploi.

Publié le 02/06/2011 09:28 | J.-F. Lardy-Gaillot

Cugnaux. Francazal : une première société se pose

économie

La société Atlantic Air Industries occupera deux des cinq grands hangars de l'ancienne base pour dix ans au minimum./. Photo DDM, archives Michel Labonne.

La société Atlantic Air Industries occupera deux des cinq grands hangars de l'ancienne base pour dix ans au minimum./. Photo DDM, archives Michel Labonne.
La société Atlantic Air Industries occupera deux des cinq grands hangars de l’ancienne base pour dix ans au minimum./. Photo DDM, archives Michel Labonne.

La société Atlantic Air Industries sera la première à s’installer sur l’ancienne base militaire de Francazal, à Cugnaux. Soixante-dix salariés y feront de la maintenance aéronautique dès septembre.

« Francazal, c’est l’endroit idéal pour développer ma société. C’est une opportunité miraculeuse. Je vais utiliser des hangars adaptés. Je me rapproche de mes principaux clients, comme ATR, et je vais bénéficier de tous les métiers de l’aérien sur place » s’enthousiasme Didier Bernardeau. Patron d’Atlantic Air Industries, une entreprise de maintenance aéronautique de 79 salariés, basée à Nantes et Saint-Brieuc, il va regrouper toutes ses activités en septembre sur l’ancienne base militaire, désormais dédiée à l’aviation civile.

En phase de négociation avec ses employés, il compte convaincre la plupart de déménager dans la région toulousaine : « Aucun n’a remis en cause notre projet de développement ».

Un essor qui devrait se traduire d’ici trois ans par un doublement du chiffre d’affaires (11,7 millions d’€ actuellement) et des effectifs : « Nous recruterons des mécaniciens avions ».

« C’est la première entreprise industrielle sur l’aérodrome. Son projet rassemble sur un site unique ses compétences et un fort potentiel, ancre les emplois en France et s’appuie sur les atouts de Francazal : accès à la piste, superficie des hangars, installations techniques, identité aéronautique de la région » se réjouit le préfet, Henri-Michel Comet.

« Le travail collectif a payé. La tendance s’inverse. Nous avons souffert du départ des militaires. On crée de la richesse à Francazal, des emplois, de la fiscalité locale, cela va avoir un impact sur l’immobilier. Ces entreprises, car il y a d’autres touches, c’est un bouclier contre le développement des couloirs aériens de Blagnac » se réjouit Philippe Guérin, maire de Cugnaux.

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