Cugnaux. Un observatoire citoyen sur Francazal
Le maire Philippe Guérin (PRG) a rassuré ses administrés, et annoncé des mesures concrètes. /Photo DDM
Le deuxième café radical de Cugnaux s’est tenu cette semaine au bar le Madison, en présence d’une assemblée nombreuse.
Le thème choisi était le projet de reconversion du site de Francazal. Le maire (PRG) de Cugnaux, Philippe Guérin, a fait une relecture du dossier pour mettre en perspective les enjeux de cette reconversion. Le futur site aéro-industriel devrait être générateur d’emplois, de retombées économiques et financières et de création de nouvelles activités, estime le maire.
Quant aux nuisances sonores, source d’inquiétude des riverains, il a été rappelé que seule l’aviation d’affaires cohabitera sur le site avec les activités du 1er RTP, de la gendarmerie et de l’entité de recherche Safire, commune à Météo France, au CNRS et au CNES. L’ensemble des mouvements estimés (moins de 6 000 mouvements) reste bien inférieur au plafond du PEB (Plan d’Exposition au Bruit), limité à 16 500 mouvements.
2 000 emplois de plus d’ici 3 ans
Au terme du débat, a été annoncée la création de l’observatoire citoyen qui servira d’indicateurs sur deux volets : économique et environnemental.
Sur le plan économique, Philippe Guérin estime que « les emplois industriels dans la commune sont actuellement de l’ordre d’un millier. Avec Francazal, ce chiffre va tripler d’ici à 2014. Les entreprises vont créer de la richesse pour la commune : retombées économiques, emploi, reversement de taxes ». Pour accompagner ce développement, la ville va créer un « baromètre de l’emploi sur Cugnaux », mettra en place d’une politique d’emploi de proximité, pour les jeunes, et tentera de faire adhérer les entreprises à la stratégie locale (club des dirigeants).
Sur le plan de l’environnement, un observatoire des nuisances sera créé, qui servira d’indicateur pour : le nombre de rotations, les amplitudes horaires, les nuisances sonores, la pollution de l’air et la pollution des sols.
Enfin, la ville de Cugnaux devrait créer le trophée de l’entreprise Francazal la plus respectueuse.
L’observatoire citoyen de Francazal sera public et communiquera régulièrement les informations collectées.
Bonjour
Depuis quel que temps nous avons des petits avions de tourismes qui nous passent sur la tête le dimanche après midi. Monsieur le MAIRE nous a interdit de passer le tondeuse le dimanche pour le bien être de tout le monde et pourquoi cette autorisation pour ce club de pilotage de nous casser les oreilles toutes les 7 minutes?
Je suppose que Monsieur Philippe Guérin doit prendre des cours. ? .
Cordialement
Michel MAZARS
@Michel MAZARS : Hier chez moi pour raison de santé, j’ai compté plus d’un trentaine de décollages d’avions de tourisme, et plusieurs fois les mêmes (en tout 4 ou 5 avions différents). Alors soit une école de pilotage s’est installée sur Francazal, soit on gonfle les chiffres pour justifier la poursuite d’une activité aéronautique ou pour mieux pouvoir rejeter une autre solution alternative.
Concernant les avions de tourisme, sans vouloir offenser Mr Gineste, un élu que j’ avais interpellé sur le sujet m’avait affirmé qu’il ne pouvait pas y avoir d’avions de tourisme, les militaires ne voulant pas partager « leur » piste avec eux …
JM
Francazal a accueilli hier le départ de la coupe Breitling : 15 équipages sélectionnés doivent tenter de se poser sur 100 aérodromes en 24 heures, terminus à Villacoublay. Nous avions annoncé cet événement [voir l’aticle « Encore un crash à Lasbordes »]
Nous avons toujours soutenu que la menace de voir débarquer l’aviation de loisir à Francazal était sérieuse.
L’argument du refus de la cohabitation des militaires avec l’aviation de loisir, que vous citez, je l’ai entendu aussi et je le trouve nul, comme la plupart des arguments qui ont soutenu la solution aéronautique.
Par exemple, la piste n’était pas extensible et ça garantissait qu’il n’y aurait pas de gros porteurs. Or on apprend que l’allongement est à l’ordre du jour…