Airplus Hélicoptères s’installe sur l’ancienne base de Francazal à Toulouse

Un hélico école à Francazal ?

Non content de voir le trafic d’hélicoptères s’accroître artificiellement du seul fait de la présence d’un deuxième aéroport – il faudra bien assurer des liaisons entre Francazal et Blagnac, car les liaisons routières sont impraticables, on laisserait s’installer une école de pilotage d’hélicoptères ?

L’aéroport fourre-tout est ouvert aux portes de Toulouse. N’hésitez pas à y apporter ce qu’on vous refuse ailleurs !

Encore quelques projets de cet acabit et Francazal pourra figurer au Guiness des absurdités environnementales.

Article relevé dans l’Usine Nouvelle le 16/02/2011

Le SCoT ne devrait pas laisser Francazal dans l’impasse

Alors que l’on s’apprête à définir les grands axes du développement à venir de l’aire urbaine (quelques 117 communes gravitant autour de Toulouse) au moyen d’un SCoT (Schéma de cohérence territoriale), nous nous sommes étonnés de voir que les projets d’urbanisation du secteur de Francazal ne tenait aucun compte de l’avenir de ce site.

En effet, si Francazal devient un aéroport selon la volonté de l’Etat et de quelques lobbies, sous le regard passif des élus, on ne comprend pas la prévision d’urbanisation dense le long des trajectoires d’envol vers l’ouest, en direction de Plaisance du Touch, de La Salvetat Saint-Gilles et de Léguevin, ou vers l’est en ditection de Portet et des Côteaux. On est également un peu étonné de la modestie du projet d’industrialisation du site de Francazal : aurait-on oublié de représenter les 3000 emplois projetés ?

Mais si, comme c’est probable, le projet de deuxième aéroport doit être abandonné, pourquoi ne pas avoir tracé une perspective de développement sur Francazal et ses alentours.

Nous avons voulu faire part de ces interrogations à la commission d’enquête que nous avons rencontrée au Capitole le 4 février 2011.

Notre démarche avait été précédée par celle de nombreux citoyens – plus de 500 – qui ont souhaité adresser à la commission d’enquête des observations que nous avions diffusées.  Une centaine d’entre eux les ont complétées de remarques personnelles.

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Francazal: aviation d’affaires et activités aéronautiques, oui mais avec qui?

C’est le titre qu’a choisi la Gazette du Midi.

Cette double interrogation émane d’un journal économique.

Nous formulons les mêmes questions depuis deux ans. Et nous n’avons pas obtenu de vraies réponses.

L’avenir, nous le pressentons, va nous donner raison. Encore faut-il veiller à la réversibilité du choix opéré en dépit de nos avertissements.

Lire l’article paru dans La Gazette du Midi du 4 février 2011.

Cugnaux accueillerait le Tour de France pour attirer des entreprises à Francazal

Étonnant…

Nous mentirait-on depuis deux ans en justifiant le maintien de la piste par les besoins de l’industrie aéronautique et  en annonçant pléthore d’entreprises candidates ?

Et le transfert de l’aviation d’affaires ? Ça ne fonctionne pas ? Personne ne veut d’un aéroport d’affaires à Francazal ?

Pas d’industrie, pas d’avions d’affaires : alors, pourquoi s’obstiner ? Fermons définitivement la piste.

Lire l’article paru dans 20 minutes le 15/02/2011.

Encore un crash à Lasbordes

Lorsque nous relayons ce genre d’informations, on nous reproche d’inquiéter inutilement la population, car « Francazal ne saurait être concerné par l’aviation de loisir, étant donné que les vols d’entraînement y sont interdits ».

Cet argument est faux : rien n’empêche l’aviation de loisir et l’aviation sportive d’utiliser Toulouse-Francazal, il suffit que les aéronefs de ce type n’y effectuent pas de vols d’entraînement.

Du reste, les premiers avions à s’être posés sur la piste du nouvel aéroport sont les avions des présidents des clubs de Lasbordes et, par ailleurs, on annonce, à Francazal, le départ d’une manifestation (Breitling) pour le mois de juin.

Petite précision : Les vols d’entraînement ne sont pas interdits par une disposition des arrêtés relatifs à l’ouverture de l’aéroport, mais seulement dans la publication technique SUP AIP 006/11, qu’une publication prochaine peut modifier : nous n’avons aucune garantie que cette restriction sera maintenue.

Sur la question de l’avenir de Lasbordes et du lieu de son transfert, on peut ironiser sur le refus des riverains, mais les grandes ambitions environnementales s’accommodent un peu trop facilement du maintien ou de la création d’activités génératrices de fortes nuisances en milieu urbanisé.

La Dépêche du 14/02/2011