Touche pas à mon aéroport

Un nouvel article d’ObjectifNews révèle l’état d’esprit de la Préfecture concernant l’avenir de Francazal, qui peut se traduire par le surtitre que nous avons donné à ce billet.

Projet de studio de cinéma à Francazal – Communiqué de la Préfecture

Après avoir reçu les mandataires de Raleigh Studios, qui portent un projet de création de studio de cinéma sur le site de Francazal, la Préfecture émet un communiqué de presse, qui énonce le cadre dans lequel ce projet pourrait s’inscrire.

On relève que le projet – s’il est maintenu – devra se développer en cohabitation avec l’aéroport et que les hangars – qui étaient convoités pour la création et le stockage de décors – seront réservés à l’aéroport.

Hollywood veut faire de Francazal le plus grand studio d’Europe

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A la une de la Dépêche du Midi du 7 juin 2011

Après l’idée – modeste – du Parc des Expositions, écartée sans examen, voici un projet imposant de studios de cinéma.

Il s’agit du premier projet alternatif au tout aéronautique, susceptible de créer de nombreux emplois s’il aboutit.

Le Collectif Francazal accueille cette nouvelle avec intérêt et demande à être informé du projet avant de prendre une position a priori favorable.

Cette information s’accompagne de nombreuses interrogations :

  • pourquoi le préfet a-t-il signé une autorisation à Atlantic Air Industries, alors qu’il aurait été mis au courant de ce projet incompatible avec l’installation de cette entreprise ?
  • pourquoi le maire de Cugnaux appuyait-il avec insistance la solution aéronautique, encore récemment [lire], s’il était en pourparlers avec une major américaine pour un projet alternatif ?

L’annonce officielle de l’installation d’Atlantic Air Industries à Francazal

Quinze jours après l’annonce de cet événement dans Ouest France [lire], la Dépêche du Midi relaye l’information de la Préfecture [lire] et donne les réactions enthousiastes du directeur de l’entreprise.

Les employés de Saint-Brieuc qui ont reçu une proposition de mutation pour Toulouse à prendre ou à laisser dans une délai de 60 jours, sont beaucoup moins enthousiastes. « La plupart d’entre nous va refuser » [lire]. Et cela se traduira par une perte d’emploi.