Francazal : un Collectif dit non à l’aéroport

C’est un non catégorique à un projet d’aéroport civil sur Francazal. Un Collectif d’habitants est sorti du bois à Cugnaux au mois de juillet 2009, pour contester ce projet qui est l’une des pistes de reconversion de l’ancienne base militaire qui aura définitivement fermé ses portes en septembre 2010. Aujourd’hui à 10 h 30 un rassemblement est prévu place du Capitole pour dénoncer ce projet « d’aviation d’affaires, des avions de la météo, des hélicoptères de la gendarmerie et de l’armée » et « des charters de compagnie low cost, du fret de jour et de nuit, des transports de troupes de l’armée »… «ce qui créerait des nuisances intolérables, sans aucune mesure avec celles qu’occasionnaient les Transall de l’aérodrome militaire », explique Bernard Gineste, président du Collectif de Francazal. Une délégation sera reçue par Pierre Cohen, président de la Communauté urbaine, à 11 heures. Bernard Gineste estime que « les citoyens n’ont pas été consultés » par le comité de pilotage qui réunit ces derniers mois les représentants de Grand Toulouse, Cugnaux, Portet-sur-Garonne sous l’égide du préfet ainsi que la DGAC, et l’agence Devillers, chargée de réfléchir à un aménagement urbain sur Francazal, notamment. Selon le Collectif de Francazal, une nouvelle activité aéroportuaire, prolongée par une zone d’activités industrielles vouée à l’aéronautique serait incompatible avec l’urbanisation du site. C’est prendre le contre pied du comité de pilotage qui estime au contraire que cette mixité est tout à fait envisageable, sur ce site de 280, hectares, en tenant compte des contraintes environnementales et notamment du plan d’exposition au bruit.

V.S.