Portet-sur-Garonne. Francazal : le maire pour un débat public

La Dépêche du midi du 21/04/2010

Publié le 21/04/2010 11:22 | Jean-Pierre Roland

 

 

Thierry Suaud prône  également un réseau de transports en commun performant/ Photo DDM JPR

Thierry Suaud prône également un réseau de transports en commun  performant/ Photo DDM JPR

«Dans un dossier aussi sensible que l’avenir de Francazal, j’ai intérêt à fédérer toutes les énergies » commente Thierry Suaud le maire de Portet, satisfait de la décision unanime de son conseil municipal qui le soutient dans sa démarche d’interpeller le préfet. Pour Thierry Suaud c’est l’État qui a décidé la fermeture de la base aérienne de Francazal. « À lui de prendre ses responsabilités. « quel que soit le scénario retenu (lire en page Grand Toulouse), l’impact environnemental est lourd » précise t-il. En effet, à l’horizon 2040, c’est 30 000 habitants de plus dans ce secteur Portet- Cugnaux-Toulouse avec 10 000 véhicules/jours sur la route de Francazal avec l’obstacle du passage à niveau de Castorama ou sur la route de Villeneuve qui passe par la zone de Pallarin. « Un système de transports en commun performant et notamment un bus en site propre reliant le cancéropôle à la gare doit être une priorité » dit-il.

La suppression de la piste peut conduire à un repositionnement des procédures d’envols de l’aéroport de Blagnac-Toulouse.

« Les avions, libérés de l’espace militaire pourraient déplacer leur trajectoire vers Portet, évitant de survoler le cancéropôle » estime Thierry Suaud, convaincu que cette procédure est une nuisance pour la santé publique des portésiens. Le maire demande une simulation des retombées économiques et environnementales des scénaris.


Le Dossier sera ouvert à tous

« Pour la réfection de la toiture d’une école ou la création d’un city park je n’ai pas besoin d’organiser u ne réunion publique. Par contre sur un dossier aussi lourd et complexe que celui de Francazal, la population de Portet sera conviée à en discuter » précise Thierry Suaud.

Le maire a d’ailleurs organisé la consultation du dossier déposé au service urbanisme de la ville.

« Je veux qu’on écoute les avis des gens qui vivent sous les avions ; ils ont les mêmes droits que ceux qui sont dedans » schématise-t-il.

 

 

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