L’aviation d’affaires divise

C’est ce que retient la Dépêche du Midi dans un article du 02/06/2010.

Pourtant il y a des points de convergence : personne ne semble convaincu de l’intérêt de garder la piste en activité.

Les lobbies ont arraché la décision « temporaire » sans arguments probants.

Ce qui nous divise c’est notre façon de réagir : résignation ou rébellion !

Publié le 02/06/2010 09:22 | Ph. E.

Francazal : l’aviation d’affaires divise

Débat

Claude Raynal : «  Tout est réversible »./Photo DDM

Claude Raynal : « Tout est réversible »./Photo DDM

La salle polyvalente Albert-Camus de Cugnaux affichait complet hier soir pour la première réunion publique consacrée au devenir de Francazal, après la fermeture du site militaire annoncée en juin 2008. Près de 400 personnes venues écouter les maires de Cugnaux, Villeneuve-Tolosane et Tournefeuille exposer « l’état actuel du projet », selon la formule de Claude Raynal, vice président du Grand Toulouse.

Pour lui, la solution proposée par le préfet reste provisoire et « l’objet de cette première réunion n’est pas de vous vendre un projet ou un autre

[…] en 2011 et 2012, la piste continuera de recevoir les avions de l’armée de terre (le 1er RTP), de la Météo, les hélicos de la gendarmerie et quelques avions d’affaires ». Après, il faudra choisir entre la solution aéronautique qui présente l’intérêt de garder la piste et de développer éventuellement de l’emploi (3 000 emplois estimés) et le projet urbain, avec 10 000 à 42 000 habitants supplémentaires à accueillir. « Si on ne nous prouve pas qu’il y a intérêt stratégique à garder la piste pour l’avenir de l’agglomération, on se tournera vers l’urbanisation », a assuré l’élu.

« Faux », a rétorqué Bernard Gineste, président du collectif Francazal, qui réclame la fermeture de la piste. « Si l’aviation d’affaires ou une seule entreprise s’installent, on ne pourra faire machine arrière. On se moque de nous, mais le collectif ne se laissera pas endormir ».

Philippe Guérin, maire de Cugnaux, a souligné la « démarche pragmatique » suivie par le préfet et agité le spectre d’une friche industrielle si rien n’est fait. Dominique Coquart, maire de Villeneuve, a indiqué qu’il jugerait les propositions de l’état au travers des critères de l’emploi et des transports en commun.

1 commentaire sur “L’aviation d’affaires divise”

  1. Si les élus du Grand Toulouse sont convaincus comme ils l’affirment que le projet « aviation d’affaire » sera abandonné, il est étonnant qu’ aucune structure de réflexion ne soit, semble-t-il, mise en place pour définir des solutions alternatives crédibles (dont il faudra rapidement être en mesure d’étudier la pertinence et la faisabilité – 2 ans c’est court).

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