Plaisance-du-Touch. La reconversion de Francazal fait débat

La Dépêche du Midi du 28/12/2010

On relève dans cet article que le maire de Plaisance déclare qu’il ne peut pas saisir la commission nationale du débat public (CNDP) mais suggère qu’une association environnementale pourrait le faire.

Une association agréée pour la protection de l’environnement, exerçant ses activités sur l’ensemble du territoire national, pourrait en effet saisir la CNDP. Nous lançons un appel aux associations répondant à ces critères pour les inviter à saisir la CNDP sur le projet de reconversion de Francazal.

Publié le 28/12/2010 03:49 | C.C.

aménagement

Hervé Legay et Xavier Smith, les élus du groupe « Réinventons Plaisance ».

Hervé Legay et Xavier Smith, les élus du groupe « Réinventons Plaisance ».
Hervé Legay et Xavier Smith, les élus du groupe « Réinventons Plaisance ».

Le sujet de la reconversion du site de Francazal était en débat à la réunion du conseil municipal de ce mardi 21 décembre. Le groupe minoritaire « Réinventons Plaisance » a proposé au conseil municipal une motion pour que le maire demande officiellement la saisine de la commission nationale du débat public (autorité administrative indépendante veillant au respect de la participation du public au processus d’élaboration des grands projets).

La municipalité impuissante

Philippe Guyot, l’élu chargé de ce dossier, a expliqué que le conseil municipal ne peut pas saisir la commission car l’aéroport de Francazal n’est pas classé en catégorie A (fréquentation et activité élevées) et que le territoire de Plaisance n’est pas directement concerné. Hervé Legay, du groupe « Réinventons Plaisance », a protesté en mettant en avant les nuisances liées au bruit auxquelles Plaisance se trouve particulièrement exposé. Philippe Guyot a précisé qu’il était tout aussi désolé de constater que la municipalité ne puisse rien tenter. Par contre, Louis Escoula, le maire de la commune, a précisé qu’une association environnementale agréée peut, elle, demander la saisine de la commission nationale du débat public.

Sur le sujet de l’intercommunalité, le maire a réaffirmé que Plaisance et la communauté de communes ne font pas de démarche pour être intégrées ni à la communauté d’agglomération du Muretain, ni à celle du sud-est toulousain, ni à celle de Toulouse. La réforme des collectivités locales, constituée de quatre projets de loi présentés en conseil des ministres le 21 octobre 2009, souhaite développer et simplifier l’intercommunalité pour qu’au 1er janvier 2014 l’ensemble du territoire soit couvert par des structures intercommunales et que la cohérence des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale soit renforcée. Dans ce cadre, la commune va rechercher les avantages et inconvénients de se rapprocher des uns ou des autres. Le préfet fera part du découpage et les communes les amenderont ou les réfuteront. Fin 2011 les intercommunalités devront être définies. L’année qui vient sera donc déterminante.

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