ATR s’installe à Francazal

L’avionneur transfère une partie de ses activités à Francazal, dont la maintenance des avions.
Une opération qui ne crée pas d’emplois mais en déplace quelques-uns dans Toulouse Métropole.

Une mauvaise nouvelle pour les riverains de l’aéroport, car elle constitue un nouvel obstacle à la cessation de l’activité aéroportuaire.

ATR a inauguré, le 4 juillet 2016, ses nouvelles installations sur le site de Francazal. [Lire l’article de La Tribune Toulouse].

On relève dans l’article de la Tribune qu’ATR a signé avec la Sefta (société gestionnaire l’aéroport de Francazal, dont l’actionnaire majoritaire est SNC Lavalin) un contrat de concession pour 43 ans.

Comme le rappelle la revue, l’objectif affiché était de « développer l’aviation d’affaires, la Défense et les activités aéro-industrielles, afin de conforter Toulouse dans sa position de capitale mondiale de l’aéronautique ».

Ainsi, après Atlantic Air Industrie, repris par ASI Maintenance, ATR consolide le pôle industriel de l’aéroport de Francazal.

Après l’annonce faite en début d’année du renforcement le l’activité militaire sur le site, il n’y a plus que le développement de l’aviation d’affaires qui reste en-deçà des prévisions.

Cette situation nouvelle éloigne la perspective de voir l’activité de l’aéroport s’étioler et s’éteindre.

Pourtant, le Collectif Francazal reste persuadé que la création d’un nouvel aéroport au sein de la Métropole est une aberration et il ne manquera pas de le rappeler.

En attendant, le Collectif reste vigilant sur les nuisances occasionnées par le trafic aérien et les autres activités de l’aéroport. Notamment, le bruit généré par les essais pratiqués par la maintenance d’avions, fréquemment signalé par les riverains, va faire l’objet de réclamations, voire de poursuites.

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