La base de Francazal (n’) est (pas) à vendre

Contrairement à ce que laisse entendre le titre d’un article de la Dépêche du Midi du 7 août 2012, la base de Francazal n’est pas à vendre.

On rappelle que le site de l’ex base de Francazal a été scindé en trois parties : au nord, une partie réservée à l’armée (1er RTP et, dans le futur, chenil de la gendarmerie et État-major), au centre, l’aéroport Toulouse Francazal, au sud, une zone qui devait accueillir de l’activité industrielle liée à l’aéronautique.

C’est seulement cette dernière partie qui vient d’être mise en vente pour une activité à caractère culturel.

L’activité aéroportuaire n’est pas remise en question.

Publié le 07/08/2012 07:49

La base de Francazal est à vendre

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La base de Francazal est à vendre ()
La base de Francazal est à vendre

Comme ils en avaient pris l’engagement, les services de l’Etat ont lancé fin juillet deux appels à candidatures pour la cession au privé de deux parcelles de la base de Francazal (1). Le premier, référencé sur le site du ministère de l’Economie et des finances sous l’appellation «Francazal ouest», concerne une zone de 13 hectares comprenant notamment un dépôt de munitions et des logements théoriquement vouée, dans le cadre du projet de reconversion de l’ancien site militaire, à l’industrie et la sous-traitance aéronautiques.

Le second, intitulé «Francazal sud», s’adresse tout particulièrement à Bruno Granja et ses partenaires américains qui projettent de créer des studios de cinéma sur cette parcelle d’environ 25 hectares. «Rien ne leur interdit de candidater aux deux appels d’offres», précise Philippe Guérin, maire de Cugnaux, en soulignant qu’en revanche, la destination de la zone sud est, elle, précisément encadrée. «La contrainte culturelle est posée. C’est un signe fort du soutien dont bénéficie le projet de studios de cinéma auprès de l’Etat», a rappelé Philippe Guérin.

À ce jour, Bruno Granja n’a pas encore déposé de dossier, lui qui, comme tout candidat, a jusqu’au 30 novembre pour se manifester. «Une équipe d’une vingtaine de personnes continue de travailler», précise-t-il cependant, en disant sa détermination et celle de ses partenaires. De son côté, le Parisien Franco Dimattia qui porte un projet de parc de loisirs concurrent a avoué, lui, «être un peu dans le flou».

(1) http://www2.budget.gouv.fr/cessions/province.htm

Lionel Laparade

2 commentaires “La base de Francazal (n’) est (pas) à vendre”

  1. Le PEB actuel date de 1991 si un autre n’est pas venu l’annuler.
    Les paramètres pour qu’il soit annuleé et refait semblent réunis : changement de gestionnaire, de type d’aéronefs, de procédures, de mouvements. Bref, l’ensemble des paramêtres prédéfinissant l’utilisation d’une plate-forme.
    Sa révision permettrait de préciser les intentions des autorités administratives diversesquant à l’utilisation de l’aérodrome et déclencherait une enquête publique.
    Deuxième point : la résistance de la piste, des taxiways et des parkings : ces aires étaient déjà fortement dégradées il y a dix ans. Aucun chantier n’a été entrepris depuis. Donc, la situation n’a pu qu’empirer. La question de la sécurité du traffic au sol peut être soulevée et vérifiée par le passage des services techniques mesurant la résistance de ces différentes aires (aux frais du gestionnaire).

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