Le 5ème meeting « des Etoiles et des Ailes » ne se tiendra pas à Francazal

Les organisateurs déclarent que « les services de la Préfecture d’Occitanie et de la Haute-Garonne ont estimé que le site de Francazal dans sa configuration actuelle n’était pas en mesure d’accueillir l’événement cette année ».
Il serait souhaitable que le Préfet rende plubliques les raisons qui l’ont conduit à prendre cette décison, que, pour notre part, nous estimons judicieuse.

Le Collectif Francazal n’avait élevé aucune protestation lors des 4 premiers meetings biannuels, qui se sont tenus à Toulouse-Francazal à partir de 2014.

En effet, bien que cette manifestation apporte un surcroît de gêne sonore et atmosphérique et que son bilan carbone soit lourd, nous étions conscients que sa popularité et son intérêt financier étaient tels que toute réclamation serait irrecevable et nous désignerait comme des empêcheurs de tourner en rond.
Pourtant, outre les nuisances, nous nous posions des questions sur les risques que faisaient encourir à la population les performances et voltiges effectuées sur une zone aussi peuplée.

Il semble que Monsieur le Préfet ait relevé des dangers suffisamment graves pour prendre la décision d’interdire le 5ème meeting à Francazal.
C’est ce qui ressort de la déclaration de la présidente de l’association « Des Etoiles et des Ailes » à la Dépêche du Midi, le 2 février 2024 : « On a commencé à nous dire qu’à Francazal, le risque était élevé, que l’urbanisation était croissante autour de l’aérodrome et qu’il y avait une densification de l’habitat. Le préfet a demandé une évaluation approfondie du risque, elle a indiqué qu’il y avait une vulnérabilité en ce qui concerne la voltige et les patrouilles ».

Nous saluons la décision du Préfet, qui a pris la mesure des risques générées par la tenue d’un meeting à Francazal. N’est-ce pas la reconnaissance implicite que la fermeture définitive de l’aérodrome, au moment du départ de l’Armée de l’Air, en 2010, aurait été la solution la plus pertinente ?

Quoi qu’il en soit, nous demanderons au Préfet de nous communiquer les résultats de l’étude de l’évaluation du risque qu’il a diligentée et, à l’avenir, nous seront doublement vigilants sur toutes les activités qui pourraient présenter un danger accru pour les populations survolées.

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