Depuis deux ans, la transformation de Francazal en 2ème aéroport toulousain se prépare en coulisses

Alors que la prĂ©cĂ©dente rĂ©union du comitĂ© de pilotage (le 21/04/2010) s’achevait sur le constat qu’il fallait approfondir la « solution » aĂ©ronautique, afin de pouvoir arrĂŞter une dĂ©cision d’ici la fin de l’annĂ©e, on apprend que le dernier comitĂ© de pilotage s’est rĂ©uni le 25 octobre 2010 pour avaliser les premières opĂ©rations de la transformation de Francazal en aĂ©roport civil (appel d’offres pour trouver un gestionnaire et financement de travaux d’alimentation en fluides pour 1,9 millions d’euros).

A l’exception du maire de Cugnaux, ravi de cette situation, tous les Ă©lus sont muets.

Consentants, complices ou abasourdis ?

Conseil de Communauté urbaine du Grand Toulouse

Lors du Conseil du jeudi 30 septembre, Antoine Maurice, président du groupe des Verts a interpellé le Président de la Communauté sur le devenir de Francazal.

Les réponses données par deux vice-présidents ne sont pas satisfaisantes.

Pour l’un, il n’y a rien Ă  dire ni Ă  faire, l’État garde la propriĂ©tĂ© du terrain et en fait ce qu’il veut. Il faut le laisser expĂ©rimenter la solution qu’il a choisie. On avisera en cas d’Ă©chec de celle-ci.

Pour l’autre, le choix de conserver une plateforme aĂ©ronautique est dictĂ© par des raisons impĂ©rieuses, qui vont de l’intĂ©rĂŞt stratĂ©gique du pĂ´le aĂ©ronautique toulousain au soulagement de l’aĂ©roport de Blagnac.

On recherche un gestionnaire pour préparer le lancement du 2ème aéroport de Toulouse à Francazal

L’Etat recherche un gestionnaire pour l’exploitation du 2ème aĂ©roport de Toulouse qui dĂ©butera le 1er janvier 2011.
Le choix du maintien de la piste suit son cours sans aucune concertation, avec un bassin de population impacté de 100 000 habitants : le déni démocratique continue.
Cet appel Ă  candidatures laisse entendre que l’aĂ©roport ne sera pas rentable : le gestionnaire pourra recevoir des subventions. Non seulement nous aurons les nuisances mais en plus il va falloir que nous payons pour cela ! De qui se moque-t-on ?