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Le SCoT ne devrait pas laisser Francazal dans l’impasse

Alors que l’on s’apprête à définir les grands axes du développement à venir de l’aire urbaine (quelques 117 communes gravitant autour de Toulouse) au moyen d’un SCoT (Schéma de cohérence territoriale), nous nous sommes étonnés de voir que les projets d’urbanisation du secteur de Francazal ne tenait aucun compte de l’avenir de ce site.

En effet, si Francazal devient un aéroport selon la volonté de l’Etat et de quelques lobbies, sous le regard passif des élus, on ne comprend pas la prévision d’urbanisation dense le long des trajectoires d’envol vers l’ouest, en direction de Plaisance du Touch, de La Salvetat Saint-Gilles et de Léguevin, ou vers l’est en ditection de Portet et des Côteaux. On est également un peu étonné de la modestie du projet d’industrialisation du site de Francazal : aurait-on oublié de représenter les 3000 emplois projetés ?

Mais si, comme c’est probable, le projet de deuxième aéroport doit être abandonné, pourquoi ne pas avoir tracé une perspective de développement sur Francazal et ses alentours.

Nous avons voulu faire part de ces interrogations à la commission d’enquête que nous avons rencontrée au Capitole le 4 février 2011.

Notre démarche avait été précédée par celle de nombreux citoyens – plus de 500 – qui ont souhaité adresser à la commission d’enquête des observations que nous avions diffusées.  Une centaine d’entre eux les ont complétées de remarques personnelles.

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Francazal: aviation d’affaires et activités aéronautiques, oui mais avec qui?

C’est le titre qu’a choisi la Gazette du Midi.

Cette double interrogation émane d’un journal économique.

Nous formulons les mêmes questions depuis deux ans. Et nous n’avons pas obtenu de vraies réponses.

L’avenir, nous le pressentons, va nous donner raison. Encore faut-il veiller à la réversibilité du choix opéré en dépit de nos avertissements.

Lire l’article paru dans La Gazette du Midi du 4 février 2011.

Cugnaux accueillerait le Tour de France pour attirer des entreprises à Francazal

Étonnant…

Nous mentirait-on depuis deux ans en justifiant le maintien de la piste par les besoins de l’industrie aéronautique et  en annonçant pléthore d’entreprises candidates ?

Et le transfert de l’aviation d’affaires ? Ça ne fonctionne pas ? Personne ne veut d’un aéroport d’affaires à Francazal ?

Pas d’industrie, pas d’avions d’affaires : alors, pourquoi s’obstiner ? Fermons définitivement la piste.

Lire l’article paru dans 20 minutes le 15/02/2011.

Encore un crash à Lasbordes

Lorsque nous relayons ce genre d’informations, on nous reproche d’inquiéter inutilement la population, car « Francazal ne saurait être concerné par l’aviation de loisir, étant donné que les vols d’entraînement y sont interdits ».

Cet argument est faux : rien n’empêche l’aviation de loisir et l’aviation sportive d’utiliser Toulouse-Francazal, il suffit que les aéronefs de ce type n’y effectuent pas de vols d’entraînement.

Du reste, les premiers avions à s’être posés sur la piste du nouvel aéroport sont les avions des présidents des clubs de Lasbordes et, par ailleurs, on annonce, à Francazal, le départ d’une manifestation (Breitling) pour le mois de juin.

Petite précision : Les vols d’entraînement ne sont pas interdits par une disposition des arrêtés relatifs à l’ouverture de l’aéroport, mais seulement dans la publication technique SUP AIP 006/11, qu’une publication prochaine peut modifier : nous n’avons aucune garantie que cette restriction sera maintenue.

Sur la question de l’avenir de Lasbordes et du lieu de son transfert, on peut ironiser sur le refus des riverains, mais les grandes ambitions environnementales s’accommodent un peu trop facilement du maintien ou de la création d’activités génératrices de fortes nuisances en milieu urbanisé.

La Dépêche du 14/02/2011

Candidats aux élections cantonales : quelle est votre position sur la reconversion de Francazal ?

Le Collectif Francazal a adressé une lettre ouverte aux candidats aux élections cantonales.

En effet le Conseil Général, qui compte parmi ses missions le développement économique et l’attractivité du territoire et peut se saisir de toute affaire concernant le Département, ne peut pas se désintéresser de l’avenir du site de Francazal.

Aussi, constatant que la solution aéroportuaire a été privilégiée et mise en œuvre sans aucun débat public, le Collectif demande aux candidats aux élections cantonales de faire connaître à la population leur position sur la reconversion de Francazal et les actions qu’ils envisagent d’engager au cas où ils seraient appelés à siéger dans l’assemblée départementale.

Les réponses à cette interpellation seront publiées sur ce site au fur et à mesure de leur réception.

Le nouveau président de la chambre de commerce «d’accord» avec le maintien de la piste de Francazal

Les raisons qu’il invoque pour justifier sa position …

1/ une véritable activité peut se créer autour,
2/ le coût de la pollution aurait été extrêmement élevé.

… ne résistent pas à l’analyse ni aux faits :

La création d’une activité autour de la piste est bien hypothétique et fait partie des incantations (n’a-t-on pas parlé de 3000 emplois pour arracher la décision ?). N’avait-on pas annoncé qu’ATR était intéressé par le site ?

Et sur quelle étude s’appuie-t-on pour parler du coût extrêmement élevé de la dépollution ? Y a-t-il des chiffres ou simplement des « fantasmes » ?

Tous les arguments assénés depuis deux ans pour imposer la création d’un deuxième aéroport à Francazal s’effondrent les uns après les autres.

Lire l’article d’ObjectifNews du 18/01/2011.

Est-il raisonnable de créer un aéroport à Francazal, en milieu urbain ?

En plus des nuisances sonores et de la pollution atmosphérique, il ne faut pas négliger les risques inhérents à la présence d’un aéroport en zone urbanisée. La liste des crashes s’allonge.

A Toulouse, c’est le deuxième aéronef qui se crashe au départ de Lasbordes en deux ans.

Sans compter l’atterrissage forcé d’un avion de tourisme à Saint-Orens, l’année dernière.

La Dépêche du Midi du 14/01/2011

Le Président du Conseil général de la Haute-Garonne a présenté ses vœux à la presse

A propos de Francazal, Pierre Izard, Président du Conseil général, a annoncé son intention de rencontrer les différents acteurs de cette affaire et à en surveiller de près les rebondissements.

De son côté, le Collectif Francazal, qui suit depuis l’origine les errements du dossier de reconversion et a eu l’occasion d’en appeler à l’attention du Président du Conseil général, est prêt à le rencontrer pour examiner la situation qui découle des décisions prises par le Comité de pilotage.

Extrait d’ObjectifNews.com du 06/01/2011