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Encore un crash à Lasbordes

Lorsque nous relayons ce genre d’informations, on nous reproche d’inquiéter inutilement la population, car « Francazal ne saurait être concerné par l’aviation de loisir, étant donné que les vols d’entraînement y sont interdits ».

Cet argument est faux : rien n’empêche l’aviation de loisir et l’aviation sportive d’utiliser Toulouse-Francazal, il suffit que les aéronefs de ce type n’y effectuent pas de vols d’entraînement.

Du reste, les premiers avions à s’être posés sur la piste du nouvel aéroport sont les avions des présidents des clubs de Lasbordes et, par ailleurs, on annonce, à Francazal, le départ d’une manifestation (Breitling) pour le mois de juin.

Petite précision : Les vols d’entraînement ne sont pas interdits par une disposition des arrêtés relatifs à l’ouverture de l’aéroport, mais seulement dans la publication technique SUP AIP 006/11, qu’une publication prochaine peut modifier : nous n’avons aucune garantie que cette restriction sera maintenue.

Sur la question de l’avenir de Lasbordes et du lieu de son transfert, on peut ironiser sur le refus des riverains, mais les grandes ambitions environnementales s’accommodent un peu trop facilement du maintien ou de la création d’activités génératrices de fortes nuisances en milieu urbanisé.

La Dépêche du 14/02/2011

Candidats aux élections cantonales : quelle est votre position sur la reconversion de Francazal ?

Le Collectif Francazal a adressé une lettre ouverte aux candidats aux élections cantonales.

En effet le Conseil Général, qui compte parmi ses missions le développement économique et l’attractivité du territoire et peut se saisir de toute affaire concernant le Département, ne peut pas se désintéresser de l’avenir du site de Francazal.

Aussi, constatant que la solution aéroportuaire a été privilégiée et mise en œuvre sans aucun débat public, le Collectif demande aux candidats aux élections cantonales de faire connaître à la population leur position sur la reconversion de Francazal et les actions qu’ils envisagent d’engager au cas où ils seraient appelés à siéger dans l’assemblée départementale.

Les réponses à cette interpellation seront publiées sur ce site au fur et à mesure de leur réception.

Le nouveau président de la chambre de commerce «d’accord» avec le maintien de la piste de Francazal

Les raisons qu’il invoque pour justifier sa position …

1/ une véritable activité peut se créer autour,
2/ le coût de la pollution aurait été extrêmement élevé.

… ne résistent pas à l’analyse ni aux faits :

La création d’une activité autour de la piste est bien hypothétique et fait partie des incantations (n’a-t-on pas parlé de 3000 emplois pour arracher la décision ?). N’avait-on pas annoncé qu’ATR était intéressé par le site ?

Et sur quelle étude s’appuie-t-on pour parler du coût extrêmement élevé de la dépollution ? Y a-t-il des chiffres ou simplement des « fantasmes » ?

Tous les arguments assénés depuis deux ans pour imposer la création d’un deuxième aéroport à Francazal s’effondrent les uns après les autres.

Lire l’article d’ObjectifNews du 18/01/2011.

Est-il raisonnable de créer un aéroport à Francazal, en milieu urbain ?

En plus des nuisances sonores et de la pollution atmosphérique, il ne faut pas négliger les risques inhérents à la présence d’un aéroport en zone urbanisée. La liste des crashes s’allonge.

A Toulouse, c’est le deuxième aéronef qui se crashe au départ de Lasbordes en deux ans.

Sans compter l’atterrissage forcé d’un avion de tourisme à Saint-Orens, l’année dernière.

La Dépêche du Midi du 14/01/2011

Le Président du Conseil général de la Haute-Garonne a présenté ses vœux à la presse

A propos de Francazal, Pierre Izard, Président du Conseil général, a annoncé son intention de rencontrer les différents acteurs de cette affaire et à en surveiller de près les rebondissements.

De son côté, le Collectif Francazal, qui suit depuis l’origine les errements du dossier de reconversion et a eu l’occasion d’en appeler à l’attention du Président du Conseil général, est prêt à le rencontrer pour examiner la situation qui découle des décisions prises par le Comité de pilotage.

Extrait d’ObjectifNews.com du 06/01/2011

SNC Lavalin tente – en vain – de rassurer les riverains de Francazal

« Pas de charters » martèle le président du groupe attributaire de la gestion provisoire du 2ème aéroport toulousain.

Pas de fret, ni d’aviation des loisirs non plus ?

Et quelles garanties sur les installations d’entreprises envisagées ?

Au moment d’investir dans la reconversion du site en aéroport d’affaires, SNC Lavalin est-il conscient que cette reconversion est « réversible » ? (C’est en tous cas ce qu’affirme le Préfet).

Lire l’article paru dans la Dépêche du Midi le 6/01/2011

Plaisance-du-Touch. La reconversion de Francazal fait débat

La Dépêche du Midi du 28/12/2010

On relève dans cet article que le maire de Plaisance déclare qu’il ne peut pas saisir la commission nationale du débat public (CNDP) mais suggère qu’une association environnementale pourrait le faire.

Une association agréée pour la protection de l’environnement, exerçant ses activités sur l’ensemble du territoire national, pourrait en effet saisir la CNDP. Nous lançons un appel aux associations répondant à ces critères pour les inviter à saisir la CNDP sur le projet de reconversion de Francazal.

SNC Lavalin annonce la couleur

Communiqué paru dans Tarbes-Info.com le 22/12/2010

Jeudi 17 décembre, à Portet-sur-Garonne, le Directeur de la DSAC Sud (Direction de la Sécurité de l’Aviation Civile) affirmait que l’arrêté d’ouverture de Francazal à la circulation aérienne publique comporterait une clause interdisant l’accès de la plateforme à l’aviation de loisirs.

Dans le premier communiqué qu’il publie après sa désignation pour l’exploitation de Francazal, le groupe SNC Lavalin déclare clairement qu’il développera l’aviation d’affaires et de loisirs sur la plateforme.

Après cela, qui osera nous prendre à partie, comme ce fut le cas lors de la dernière réunion publique, pour nous contester le droit de dire qu’on nous a menti de bout en bout ?

Déni de démocratie, opacité des procédures, mépris de la population, la reconversion de Francazal est un modèle !