Un exemple pour les maires du secteur de Francazal
Des maires qui se mobilisent pour défendre les intérêts de leurs communes et de leurs concitoyens, ça existe !
Article de la Dépêche du midi du 10/11/2010
Des maires qui se mobilisent pour défendre les intérêts de leurs communes et de leurs concitoyens, ça existe !
Article de la Dépêche du midi du 10/11/2010
Les Echos du 29/10/2010
Les élus Verts de Toulouse rompent le silence observé par les maires du secteur de Francazal et les présidents des trois grandes collectivités.
La Dépêche du midi du 03/11/2010
Seul parmi les élus à réagir à la décision prise lors du comité de pilotage, le maire de Cugnaux se félicite d’une décision qui « confirme sa position sur le devenir de cette zone ».
Bien sûr, il se veut rassurant : « Il n’y aura pas de vol de nuit, pas de fret, pas de gros-porteur, pas d’aviation low-cost. » Mais que valent de telles promesses ? Les élus auront-ils leur mot à dire lorsque la gestion de l’aéroport sera confiée à une entreprise ?
Sans compter qu’il n’y a pas si longtemps, le maire de Cugnaux lui-même garantissait qu’à Francazal il n’y aurait ni fret ni aviation d’affaires. Cliquez ici pour voir ses déclarations.
Les autres maires se taisent. Auront-ils quelque chose à dire lorsque le gestionnaire de Francazal appellera des subventions d’équilibre ?
La Dépêche du Midi du 39/10/2010
Interviewé par ToulouseInfos, le préfet explique qu’il a réuni le comité de pilotage le 25 octobre 2010 pour « tenir les élus informés » de l’avancement de la reconversion de Francazal en aéroport.
Alors que la précédente réunion du comité de pilotage (le 21/04/2010) s’achevait sur le constat qu’il fallait approfondir la « solution » aéronautique, afin de pouvoir arrêter une décision d’ici la fin de l’année, on apprend que le dernier comité de pilotage s’est réuni le 25 octobre 2010 pour avaliser les premières opérations de la transformation de Francazal en aéroport civil (appel d’offres pour trouver un gestionnaire et financement de travaux d’alimentation en fluides pour 1,9 millions d’euros).
A l’exception du maire de Cugnaux, ravi de cette situation, tous les élus sont muets.
Consentants, complices ou abasourdis ?
Lors du Conseil du jeudi 30 septembre, Antoine Maurice, président du groupe des Verts a interpellé le Président de la Communauté sur le devenir de Francazal.
Les réponses données par deux vice-présidents ne sont pas satisfaisantes.
Pour l’un, il n’y a rien à dire ni à faire, l’État garde la propriété du terrain et en fait ce qu’il veut. Il faut le laisser expérimenter la solution qu’il a choisie. On avisera en cas d’échec de celle-ci.
Pour l’autre, le choix de conserver une plateforme aéronautique est dicté par des raisons impérieuses, qui vont de l’intérêt stratégique du pôle aéronautique toulousain au soulagement de l’aéroport de Blagnac.
L’Etat recherche un gestionnaire pour l’exploitation du 2ème aéroport de Toulouse qui débutera le 1er janvier 2011.
Le choix du maintien de la piste suit son cours sans aucune concertation, avec un bassin de population impacté de 100 000 habitants : le déni démocratique continue.
Cet appel à candidatures laisse entendre que l’aéroport ne sera pas rentable : le gestionnaire pourra recevoir des subventions. Non seulement nous aurons les nuisances mais en plus il va falloir que nous payons pour cela ! De qui se moque-t-on ?
Un reportage de TLT
La Dépêche du Midi du 29/09/2010