Au cours des 10 dernières années, nous avons empêché :
- l’arrivée d’une école de pilotage,
- l’installation d’un opérateur de tours en hélicoptère,
- la pérennisation des manœuvres d’armées étrangères.
Mais de graves nuisances perdurent, dont les rotations des avions militaires tout autour de la zone de largage de Fonsorbes et les nombreux essais moteurs réalisés à ciel ouvert, moins perceptibles peut-être car ils n’ont pas d’impact visuel, mais dont les conséquences sur la santé des riverains ne font aucun doute.
En outre, de nouvelles activités apparaissent régulièrement, sans publicité.
Ainsi, on avait pu remarquer qu’un Beluga stationnait depuis quelque temps sur le parking de Francazal et effectuait un ou deux vols par mois, lorsqu’on a appris la création d’une nouvelle compagnie aérienne Airbus Beluga Transport (AiBT) basée à Francazal.
Il est trop tôt pour mesurer l’impact de cette nouvelle activité, mais ce qui est certain c’est que l’aéroport de Toulouse-Francazal, en principe dédié aux activités de l’armée, à l’industrie aéronautique et à l’aviation d’affaires, accueille désormais une compagnie de fret, sans que cette extension de son périmètre d’activité ait fait l’objet d’une information, et encore moins d’une discussion, en Commission Consultative de l’Environnement.
Pourtant, lors de la création de l’aéroport, la question du fret avait été écartée. En réponse à nos inquiétudes, M. Georges Desclaux, directeur de la Direction générale de l’aviation civile-sud, déclarait dans la Dépêche du Midi du 21/04/2010 :
« Deux à trois mille emplois pourraient être créés à terme. Mais pas question de faire venir du fret commercial : « La piste actuelle est trop courte, 1 800 m, et la logistique du fret est à Blagnac, un non sens économique », assure Georges Desclaux, directeur de la Direction générale de l’aviation civile-sud.
On le voit, l’aggravation des nuisances nous menace.
Il faut par conséquent accroitre l’influence du Collectif. Nous avons demandé au Préfet l’élaboration d’une charte pour l’aéroport. Cette initiative doit être soutenue par la population et, dans ce but, nous lancerons une campagne d’adhésion dès la rentrée. Vous trouverez ici les dates des rencontres que nous organiserons dans les différentes communes.