Le Grand Toulouse doit faire entendre sa voix
Au lendemain de la réunion du comité de suivi à la préfecture, deux options se dégagent clairement pour la reconversion du site de Francazal : le tout aéronautique, qui a prévalu jusqu’à maintenant dans les choix de l’Etat, ou bien une reconversion basée sur des activités diversifiées.
Depuis l’annonce de la fermeture de la base militaire, les élus Europe Ecologie- Les Verts affirment que l’évolution de ce site de 290 hectares nous offre l’opportunité de diversifier les activités économiques de notre agglomération. Nous nous opposons à la création d’un site dédié à l’aviation d’affaires et aux activités aéronautiques, parce que notre agglomération court un risque en faisant reposer son développement économique sur une monoculture industrielle.
Depuis l’annonce de la fermeture de la base militaire, nous en appelons à un projet plus imaginatif et écologique, en phase avec les enjeux de l’agglomération. Un projet qui pourrait associer des activités économiques diversifiées à d’autres usages, tels que des espaces de nature et agricoles.
A plusieurs reprises nous avons porté au sein du Grand Toulouse la nécessité d’une réflexion. Son Président s’était engagé à donner suite en organisant un débat au sein du Syndicat mixte d’études de l’agglomération toulousaine (SMEAT).
Aujourd’hui, à l’approche de l’examen par les services de l’Etat des dossiers des porteurs de projets, la Communauté urbaine ne peut plus rester dans l’attentisme, mise devant le fait accompli par l’Etat.
Il est donc temps que notre collectivité prenne position et fasse entendre sa voix pour peser sur le devenir d’un site qui se trouve en plein cœur de notre agglomération.
Et si le Grand Toulouse était pour une poursuite d’une activité aéronautique sur le site de Francazal. Les élus EELV peuvent s’opposer mais comme ils ne sont pas majoritaires cela ne servira pas à grand chose si ce n’est à démontrer qu’elle est la réelle volonté du Grand Toulouse qui jusqu’à présent n’a rien fait si ce n’est se cacher derrière l’Etat propriétaire du terrain …