Autosatisfaction à la préfecture au sujet de la reconversion de Francazal

Et pourtant…

Des promesses d’installation d’entreprises pas toujours suivies d’effet, des entreprises qui s’installent sans autorisation : Francazal poursuit son envol dans l’opacité.

Un trafic estimé à 2000 mouvements seulement en 2011 : l’inutilité de l’aéroport est confirmée.

Lire le compte rendu de la Dépêche du midi du 13/10/2011 sur la réunion du Comité de suivi de Francazal.

Publié le 13/10/2011 09:04 – Modifié le 13/10/2011 à 11:02 | Lionel Laparade

Aéronautique, cinéma : reconversion en marche pour Francazal

 

 

 

 

Deux nouvelles entreprises pourraient rejoindre bientôt Atlantic Air Industries./Photo DDM, archives.

 Deux nouvelles entreprises pourraient rejoindre bientôt Atlantic Air Industries./Photo DDM, archives.
 Deux nouvelles entreprises pourraient rejoindre bientôt Atlantic Air Industries./Photo DDM, archives.  

 

 

Deux grosses entreprises issues de la filière aéronautique dont le  nom n’a pas été révélé pourraient rejoindre prochainement Atlantic Air  Industries sur le site de Francazal où l’installation de studios de  cinéma se précisera en novembre.

 

Le comité de suivi de la reconversion du site de Francazal organisé  hier à la préfecture a été l’occasion de constater que la transformation  de l’ancienne base militaire en plateforme aéro-industrielle  s’accomplit au rythme du calendrier établi par les services de l’Etat.

 

Comme prévu, la société de maintenance bretonne Atlantic Air  Industries qui s’est installée cet été doit accueillir ses premiers  clients ce mois d’octobre. Pour accompagner la montée en charge  progressive de ses activités à Francazal, elle a annoncé son intention  de doubler ses effectifs à l’horizon 2014 qui s’établiraient alors à  environ 150 salariés.

 

Cette séance de travail animée par Françoise Souliman, secrétaire  générale de la préfecture, avec les représentants des collectivités  locales concernées par le projet et le gérant de l’aérodrome, a  également permis d’évoquer l’intérêt que suscite la plateforme auprès de  deux grosses entreprises (peintures et bureau d’études aéronautiques)  dont les noms n’ont pas été dévoilés. De la même façon, l’installation  de studios de cinéma sur 45 hectares, dans la zone sud de la base située  sur la commune de Cugnaux, a été jugée parfaitement compatible avec le  calendrier défini par les services de l’Etat auxquels le porteur de  projet présentera son étude technique et financière fin novembre. De son  côté, l’Etat s’est engagé à prendre en charge le coût des travaux de  remise aux normes de l’ancien site militaire.

 

Dix mois après avoir obtenu l’autorisation d’exploiter et de  reconvertir la base militaire, Bertrand Bilger, vice-président de SNC  Lavalin a estimé, hier, « que le développement du site s’effectue  conformément au programme que nous nous étions fixé. L’aérodrome  fonctionne au rythme d’environ 2 000 mouvements d’avions par an,  l’apport de nouveaux services en faveur de la clientèle d’affaire est  acté avec le lancement des travaux de réhabilitation de l’aérogare, la  fidélité des clients historiques de la base (défense, Météo France,  gendarmerie) semble acquise et des contacts avec de futurs utilisateurs  potentiels sont pris tous les mois », a indiqué le gérant à « La dépêche  du Midi ». « Le schéma de croissance du site qui s’articule autour  d’une triple vocation – création d’une plateforme aéro-industrielle,  essor de l’aviation d’affaire, et maintien des activités avec les  clients institutionnels de l’aéroport – est donc correctement positionné  », a ajouté Bertrand Bilger dont la société candidatera, fin 2011, pour  la reconduction d’un an de la concession d’exploitation qu’elle a  obtenue et inscrit son investissement sur la base de Francazal à plus  long terme.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *