Politique. Le maire mise sur les projets de développement et chasse les incertitudes.
« Pourvu qu’on ait la santé ! », s’est exclamé le maire de Blagnac à la fin de son intervention, « financière s’entend », rajoutant aussitôt, « à Blagnac, gardarem lou Gnac ». Ainsi concluait-il la traditionnelle cérémonie de présentation des vœux aux forces vives de Blagnac que sont le monde économique et social, institutionnel, associatif, et autres représentants des autorités civiles, militaires, religieuses, consulaires.
« La santé n’est pas si mauvaise », s’est-il plu à rappeler, tour à tour habillé de son mandat de maire, mais aussi de conseiller général et de vice-président de la communauté urbaine en charge de l’emploi et du développement économique.
Ne pas fermer l’aéroport de francazal
Ce statut à géométrie multiple lui a ainsi permis de brosser un tableau a contrario des craintes que la crise économique laissait redouter un an plutôt, évoquant les 30 000 emplois (dont 17 000 créés en 10 ans), pour 23 000 habitants dans la ville, relevant les chiffres exceptionnels (tant Airbus que d’ATR), avec toutefois une attention à maintenir sur l’A400 M. Associant l’extension de la plateforme aéroportuaire (inauguration du hall D ce jeudi), à la dynamique de l’activité aéronautique, il a justifié sa position sur un dossier d’actualité. « Il serait économiquement suicidaire de fermer l’aéroport de Francazal, cela réduirait d’autant la durée de vie de celui de Blagnac, a-t-il indiqué, il faut donc lui conserver une activité aéronautique, pourvoyeuse d’activité ».
Rappelant les derniers choix d’avenir, « la ligne E’, comme envol, desservant les 15 000 emplois de la zone aéroportuaire », la mise en service dans moins d’un an de la ligne E, la poursuite d’Andromède, « 300 habitants dès à présent, entre 1000 et 1500 dès la fin de l’année », il a confirmé les prochaines réalisations du centre ancien (groupe scolaire et CAT sur le quartier Maniban).
« Ce qui nous anime, c’est notre passion pour l’action, au service de l’intérêt général, loin des dogmes et du prêt à penser », a-t-il conclu. Rajoutant « pourvu que la santé (financière) perdure », allusion à la réforme de la Taxe Professionnelle, l’incertitude de ce début d’année. Rendez-vous dans un an…