La crainte autour de Francazal
toulouse
Craignant de voir l’ancienne base aérienne militaire se transformer en deuxième aéroport toulousain, 340 personnes selon la gendarmerie et 500 d’après les organisateurs se sont mobilisées, hier après-midi, devant le site à la jonction des communes de Toulouse et de Cugnaux. Depuis le retrait de l’armée, le 31 août dernier, le devenir du terrain militaire est au cœur d’une discorde entre opposants et partisans de la poursuite d’une activité aéronautique. Propriété de l’État, le site a fait l’objet d’une étude rendue publique par le préfet de la Haute-Garonne. La décision a été prise de maintenir une activité aérienne transitoire pendant deux ans, avant tout civile, pour l’aviation d’affaire. Une proposition rejetée par une partie de la population avec le soutien politique des Verts.