Lors de la fusion d’entre-deux-tours entre les socialistes, les écologistes et le Front de gauche, l’UMP Brigitte Barèges s’est empressée de dénoncer une « alliance contre-nature ». Certains dossiers pourraient en effet mettre rapidement le partenariat de ces forces de gauche à l’épreuve du feu.
Et pourtant les premières tensions sont nées avant même la première assemblée plénière sur un sujet polémique : l’ours. La présence de François Arcangeli, maire d’Arbas, membre d’Europe Ecologie et président de l’association Adet, favorable à la réintroduction du plantigrade dans les Pyrénées, a déjà soulevé l’ire de certains socialistes des vallées. Martin Malvy a d’ores et déjà coupé court à toute discussion en indiquant que ce débat ne relevait pas de la compétence régionale.
Du bitume au tarmac
Il y en a d’autres auxquels il ne pourra pas couper, notamment celui de la ligne à grande vitesse ou encore de l’autoroute Toulouse-Castres. Sur ce dernier dossier, les écologistes espèrent bien peser de tout leur poids pour éviter le « bitumage ». S’ils ont déjà acquis que la région ne participerait pas au financement d’une autoroute à proprement parler, la mise en place d’une 2 x 2 voies reste d’actualité. Opposé ouvertement à la poursuite d’une activité aéroportuaire sur le site de Francazal, le Vert Gérard Onesta devra composer sur ce sujet avec d’autres membres de la majorité et notamment le maire de Cugnaux. Ce dernier n’est en effet pas opposé au maintien d’une économie liée à l’aviation. W
Des dossiers brûlants sur le feu de la majorité
Dans 20 minutes le 23/03/2010