Publié le 23/10/2009 14:06 | Paul Molla.
DDM
Depuis début juillet, le « Collectif Francazal », fort de plus de 400 adhérents, s’active pour faire entendre la voix des habitants des communes environnantes, particulièrement concernées par la fermeture de la base aérienne. Mais que faire de cet ensemble ainsi libéré ?Selon le collectif, il semblerait que deux projets soient à l’étude. Le premier, conduit par la DGAC maintiendrait la piste pour l’aviation d’affaires et peut-être pour une partie de l’aviation de tourisme. Le second, commandé par la préfecture, pourrait concerner une urbanisation de la zone avec habitations, espaces verts, industries tertiaires… Mais dans ce cas, une sérieuse étude devrait être menée sur les possibilités de déplacements et de transports.
Un comité de pilotage a été constitué.La position du collectif est claire. Il se prononce contre le maintien de la piste, refusant ainsi la possible transformation de Francazal en aérodrome civil avec les délestages potentiels de Blagnac ou de Labège. Comme le précise Pierre Condon, secrétaire de l’association, « le maintien de la piste est incompatible avec le développement harmonieux de cet espace qui se libère. Nous souhaitons que la population des communes environnantes, à travers le collectif, soit intégrée aux réflexions et en particulier à celles du comité de pilotag ». Il n’écarte pas pour autant une activité industrielle liée à l’aéronautique. Pour Bernard Gineste, le président du collectif, « il faudrait que dans les prises de décisions, on tienne compte non seulement des aspects économiques mais aussi des aspects humains, environnementaux et culturels ».En octobre, le collectif a rencontré Philippe Guérin, maire de Cugnaux, et Claude Raynal, maire de Tournefeuille, représentant également la Communauté urbaine. Les premières orientations sont attendues pour le début 2010.