Rencontre avec la municipalité de Cugnaux

La nouvelle municipalité est avant tout préoccupée par le sort des 25 hectares désaffectés, ancien espace de vie de la base aérienne. Elle entend participer au projet d’aménagement de cette zone qu’elle souhaite désenclaver et intégrer au schéma de développement de la commune.

Certes la municipalité ne soutient pas le Collectif Francazal dans sa revendication de faire cesser toute activité aéroportuaire sur le site. Mais du moins elle considère le Collectif comme un interlocuteur légitime.

Entrevue à la Préfecture

Dans la perspective de la concession de l’aéroport de Toulouse-Francazal pour une durée de 45 ans et de la mise en vente de terrains situés au sud-ouest du site, le Collectif a souhaité rencontrer le Préfet de la Haute-Garonne pour recueillir des informations précises sur l’avenir de Francazal.

Le Collectif a été reçu le 21 août 2012 par Mme Souliman, Secrétaire Générale de la Préfecture et par M. De Cours, directeur par intérim du Service de Pilotage et de la Mutualisation Interministériels.

Compte rendu sommaire de cette réunion.

Le SCoT ne devrait pas laisser Francazal dans l’impasse

Alors que l’on s’apprête à définir les grands axes du développement à venir de l’aire urbaine (quelques 117 communes gravitant autour de Toulouse) au moyen d’un SCoT (Schéma de cohérence territoriale), nous nous sommes étonnés de voir que les projets d’urbanisation du secteur de Francazal ne tenait aucun compte de l’avenir de ce site.

En effet, si Francazal devient un aéroport selon la volonté de l’Etat et de quelques lobbies, sous le regard passif des élus, on ne comprend pas la prévision d’urbanisation dense le long des trajectoires d’envol vers l’ouest, en direction de Plaisance du Touch, de La Salvetat Saint-Gilles et de Léguevin, ou vers l’est en ditection de Portet et des Côteaux. On est également un peu étonné de la modestie du projet d’industrialisation du site de Francazal : aurait-on oublié de représenter les 3000 emplois projetés ?

Mais si, comme c’est probable, le projet de deuxième aéroport doit être abandonné, pourquoi ne pas avoir tracé une perspective de développement sur Francazal et ses alentours.

Nous avons voulu faire part de ces interrogations à la commission d’enquête que nous avons rencontrée au Capitole le 4 février 2011.

Notre démarche avait été précédée par celle de nombreux citoyens – plus de 500 – qui ont souhaité adresser à la commission d’enquête des observations que nous avions diffusées.  Une centaine d’entre eux les ont complétées de remarques personnelles.

EnqueteScot.jpg

Scot-Francazal.jpg

Conseil de Communauté urbaine du Grand Toulouse

Lors du Conseil du jeudi 30 septembre, Antoine Maurice, président du groupe des Verts a interpellé le Président de la Communauté sur le devenir de Francazal.

Les réponses données par deux vice-présidents ne sont pas satisfaisantes.

Pour l’un, il n’y a rien à dire ni à faire, l’État garde la propriété du terrain et en fait ce qu’il veut. Il faut le laisser expérimenter la solution qu’il a choisie. On avisera en cas d’échec de celle-ci.

Pour l’autre, le choix de conserver une plateforme aéronautique est dicté par des raisons impérieuses, qui vont de l’intérêt stratégique du pôle aéronautique toulousain au soulagement de l’aéroport de Blagnac.

Enorme succès de la manifestation du 25 septembre

  • Plus de 500 manifestants pour contester la «solution» aéronautique.

Le Préfet et les Élus continueront-ils à ignorer leurs requêtes ?

Des élus de plusieurs communes et du Grand-Toulouse ainsi qu’un Vice Président du Conseil Régional s’étaient joints aux manifestants.