La privatisation de l’aéroport de Toulouse-Blagnac n’est pas neutre pour l’avenir de Toulouse-Francazal.
En effet, cette privatisation au profit du groupement constitué de Symbiose et SNC Lavalin a pour conséquence de confier l’exploitation des deux plates-formes au même opérateur : SNC Lavalin, déjà partie prenante de la concession de Francazal.
Si la cession des parts de l’État au consortium Symbiose se réalise, il en résultera la création, au sein de l’agglomération toulousaine, en milieu fortement urbanisé, d’un hyper aéroport à deux plates-formes et trois pistes, capable d’ « encaisser » le triplement annoncé du nombre de passagers, au prix d’un accroissement vertigineux des pollutions sonores et atmosphériques.
Cette perspective affligeante, qui condamne les secteurs ouest et sud-ouest de l’agglomération à une déchéance environnementale certaine, semble bien avoir échappé à tous les observateurs.
Le Collectif Francazal, qui a toujours dénoncé la création d’un aéroport inutile et nuisible sur la piste délaissée par l’Armée en 2009, alerte la population et les autorités sur une situation à venir qui pourrait se révéler intolérable et s’est naturellement associé au recours déposé par Me Léguevaques, aux côtés des organisations de riverains de Blagnac.