L’ex-base aérienne Toulouse-Francazal va accueillir sa première entreprise
Publié le 01.06.2011, 16h52
L’ancienne base aérienne de Toulouse-Francazal accueillera en septembre sa première entreprise, une société de maintenance, dans le cadre de la reconversion de Francazal en « aérodrome d’affaires et de soutien industriel à l’aéronautique », a annoncé la préfecture de Haute-Garonne mercredi.
Le préfet et le dirigeant de la société d’exploitation choisie par les pouvoirs publics, la filiale française du groupe canadien SNC Lavalin, ont signé mercredi la première « autorisation d’occupation temporaire » avec la société Atlantic Air Industries (AAI), a-t-elle précisé dans un communiqué.
AAI « occupera deux des cinq grands hangars aéronautiques de l’aérodrome pour une période initiale de dix ans », a précisé la préfecture dans un communiqué.
Cette entreprise de maintenance, auparavant installée sur deux autres sites en Bretagne, a décidé de regrouper ses moyens à Francazal. « Elle envisage de passer de 70 à 150 salariés d’ici trois ans », ajoute le texte.
La préfecture a créé une cellule d’accueil des entreprises en décembre dernier, en vue de recevoir 300 à 400 salariés sur le site dans le courant de l’année 2012.
Trente-six entreprises ont exprimé leur intérêt pour le site, et huit ont déposé un dossier. Cinq d’entre elles sont en cours d’expertise et d’autres autorisations d’occupation de durée supérieure à deux ans pourraient être accordées d’ici la fin de l’année.
Un collectif de riverains est fortement opposé à ce programme. En février, il a remis au préfet de Haute-Garonne une pétition forte de 5.000 signatures pour s’opposer au « maintien en activité de la piste de Francazal ».
AFP