Portet-sur-Garonne. L’ancienne route Impériale aménagée
C’est un schéma d’aménagement à l’échelle d’un quartier, qui a été présenté au conseil municipal. La ville entend requalifier la route d’Ax. Le conseil général doit lancer la remise en peinture du pont de traversée de la Garonne, avant de décider avec les communes de Portet et Pinsaguel de son « encorbellement » qui devrait permettre une traversée plus sûre pour les piétons et les cyclistes. La commune de Pinsaguel souhaite de son côté reprendre la route d’Andorre..
Un autre volet porte sur la sécurisation de l’ancienne route Impériale. Les orientations adoptées lors de ce conseil devraient permettre de dessiner un cahier des charges pour l’aménagement des ilots fonciers disponibles respectueux de l’environnement immédiat auquel devront souscrire les promoteurs immobiliers.
Un studio de cinéma à Francazal
Autre épisode de ce conseil, la désignation d’un nouveau délégué titulaire de la ville à la Communauté d’agglo du muretain ( CAM) en remplacement de Gilles Dadou qui a tenu à exprimer sa position et évoqué «un choix politique». Le groupe d’opposition «A Portet Demain»n’a pas souhaitér «polémiquer sur une question interne au PS» et prend acte de ce changement. Les candidatures de Mmes Farida Lapène et Sylvia Lacampagne, en qualité de déléguées titulaire et suppléante, présentées par le maire, ont recueilli vingt-deux suffrages. Pour clore la séance, Thierry Suaud, maire, a accueilli Bruno Granja venu présenter le projet de reconversion de la base militaire de Francazal en studio de cinéma porté par la major Raleigh, projet révélé par La Dépêche du Midi. Le dossier, aujourd’hui en discussion avec les services de l’État s’envisage en complément du projet d’aviation d’affaires. «La réalisation d’une production de cinéma mobilise plus de 450 personnes durant 6 à 9 mois. Il faut imaginer un grand espace de services qui draine aussi bien des métiers d’ingénierie que d’artisanat, du travail des mains » a expliqué le mandataire de Raleigh tout en se voulant rassurant : « Il ne s’agit pas d’un débarquement américain, les capitaux seront français, les emplois aussi ».