Cugnaux. Reconversion de Francazal : la mairie se veut rassurante
Suite au dernier comité de pilotage de la reconversion de la base aérienne (notre édition de mardi), Philippe Guérin, maire de Cugnaux, fait le point sur le dossier. Le site sera « divisé » en trois territoires :
Une partie militaire : ce secteur de 60 hectares concentré sur la commune de Toulouse, verra le renforcement de la présence du 1er RTP (Régiment du train parachutiste) avec le transfert à terme de l’état-major de Balma et le maintien des hélicoptères de la gendarmerie nationale.
Une partie aéronautique : une partie (150 hectares) sera consacrée à la vocation aéronautique comprenant les hangars, les pistes, la tour de contrôle, les services de secours. La piste sera utilisée pour le vol à vue (pas de vol de nuit) et limitée aux avions de taille moyenne (pas de gros-porteur).
Le développement économique : une partie (45 hectares situés sur la commune de Cugnaux) sera dédiée au développement économique avec l’installation d’entreprises en lien avec le domaine aéronautique. L’installation de ces structures est gérée par la chambre de commerce et d’industrie et les services de l’Etat. Une quinzaine d’entreprises est d’ores et déjà intéressée par une implantation sur ce site.
« La présentation de l’ensemble de ces éléments confirme notre position sur le devenir de cette zone », confirme le maire de Cugnaux. Philippe Guérin avance ainsi « la prise de responsabilité de l’Etat, propriétaire des terrains, une reconversion rapide génératrice de richesses et d’emplois pour le sud-ouest de l’agglomération toulousaine ». Il n’oublie pas non plus la prise en compte des intérêts des riverains : « Il n’y aura pas de vol de nuit, pas de fret, pas de gros-porteur, pas d’aviation low-cost. » En faisant allusion au collectif Francazal, ces habitants qui refusent le projet, Philippe Guérin, tous « ces éléments démentent les interprétations erronées, développées depuis plusieurs mois ». Selon le maire, l’essentiel est de « faire gagner » Cugnaux et de préserver sa population » : « La création d’emplois à proximité directe de notre bassin de vie, la présence d’un pôle économique d’importance sont des objectifs de premier ordre. Seul l’intérêt général doit prévaloir. »