Un Maire satisfait de voir Francazal converti en 2ème aéroport toulousain

Seul parmi les élus à réagir à la décision prise lors du comité de pilotage, le maire de Cugnaux se félicite d’une décision qui « confirme sa position sur le devenir de cette zone ».

Bien sûr, il se veut rassurant : « Il n’y aura pas de vol de nuit, pas de fret, pas de gros-porteur, pas d’aviation low-cost. » Mais que valent de telles promesses ? Les élus auront-ils leur mot à dire lorsque la gestion de l’aéroport sera confiée à une entreprise ?
Sans compter qu’il n’y a pas si longtemps, le maire de Cugnaux lui-même garantissait qu’à Francazal il n’y aurait ni fret ni aviation d’affaires. Cliquez ici pour voir ses déclarations.

Les autres maires se taisent. Auront-ils quelque chose à dire lorsque le gestionnaire de Francazal appellera des subventions d’équilibre ?

La Dépêche du Midi du 39/10/2010

Publié le 29/10/2010 03:51 | LaDepeche.fr

Cugnaux. Reconversion de Francazal : la mairie se veut rassurante

Une triple vocation pour l'ancienne base : militaire, aéronautique et économique. / Photo DDM, archives M. Labonne..

Une triple vocation pour l'ancienne base : militaire, aéronautique et économique. / Photo DDM, archives M. Labonne..
Une triple vocation pour l’ancienne base : militaire, aéronautique et économique. / Photo DDM, archives M. Labonne..

Suite au dernier comité de pilotage de la reconversion de la base aérienne (notre édition de mardi), Philippe Guérin, maire de Cugnaux, fait le point sur le dossier. Le site sera « divisé » en trois territoires :

Une partie militaire : ce secteur de 60 hectares concentré sur la commune de Toulouse, verra le renforcement de la présence du 1er RTP (Régiment du train parachutiste) avec le transfert à terme de l’état-major de Balma et le maintien des hélicoptères de la gendarmerie nationale.

Une partie aéronautique : une partie (150 hectares) sera consacrée à la vocation aéronautique comprenant les hangars, les pistes, la tour de contrôle, les services de secours. La piste sera utilisée pour le vol à vue (pas de vol de nuit) et limitée aux avions de taille moyenne (pas de gros-porteur).

Le développement économique : une partie (45 hectares situés sur la commune de Cugnaux) sera dédiée au développement économique avec l’installation d’entreprises en lien avec le domaine aéronautique. L’installation de ces structures est gérée par la chambre de commerce et d’industrie et les services de l’Etat. Une quinzaine d’entreprises est d’ores et déjà intéressée par une implantation sur ce site.

« La présentation de l’ensemble de ces éléments confirme notre position sur le devenir de cette zone », confirme le maire de Cugnaux. Philippe Guérin avance ainsi « la prise de responsabilité de l’Etat, propriétaire des terrains, une reconversion rapide génératrice de richesses et d’emplois pour le sud-ouest de l’agglomération toulousaine ». Il n’oublie pas non plus la prise en compte des intérêts des riverains : « Il n’y aura pas de vol de nuit, pas de fret, pas de gros-porteur, pas d’aviation low-cost. » En faisant allusion au collectif Francazal, ces habitants qui refusent le projet, Philippe Guérin, tous « ces éléments démentent les interprétations erronées, développées depuis plusieurs mois ». Selon le maire, l’essentiel est de « faire gagner » Cugnaux et de préserver sa population » : « La création d’emplois à proximité directe de notre bassin de vie, la présence d’un pôle économique d’importance sont des objectifs de premier ordre. Seul l’intérêt général doit prévaloir. »

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