Plusieurs articles de presse évoquent les difficultés de l’aéroport à trouver des activités pour survivre.
Le dernier en date, publié le 6 août 2017 par Actu.fr, est un bon résumé des échecs successifs de la plate-forme.
Depuis l’annonce de la dissolution de la base militaire, nous ne cessons de réclamer une reconversion du site vers de nouveaux horizons, tout en fustigeant la création d’un aéroport inutile et nuisible…
La semaine du 13 au 17 mars 2017 a connu de nouvelles manœuvres militaires accompagnées de leur lot de nuisances.
Il faut que les pouvoirs publics prennent conscience que les exercices qui comportent des survols répétés à basse altitude de secteurs urbanisés sont intolérables !
Les essais moteur des avions, effectués librement sur le tarmac de l’aéroport de Francazal, soumettent les riverains à un bourdonnement sourd et lancinant pendant des heures.
A chaque réunion de la Commission Consultative de l’Environnement, les associations de riverains demandent qu’il soit remédié à cette nuisance.
Par ailleurs, dans le cadre de la consultation sur le Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement, le Collectif Francazal a invité Toulouse Métropole à prendre en compte les points fixes réalisés à ciel ouvert sur l’aéroport de Francazal.
Cette réunion a permis d’obtenir des informations sur l’activité du site aéroportuaire de Francazal et d’enregistrer quelques réponses aux questions que nous avions posées.
En attendant le compte-rendu officiel, nous vous proposons le nôtre, assorti de quelques réflexions.
La prochaine Commission Consultative de l’Environnement de l’aérodrome de Toulouse-Francazal se tiendra le 16 novembre 2016 à la Préfecture de la Haute-Garonne.
De nombreux sujets sont à l’ordre du jour et nous avons demandé d’y ajouter plusieurs questions se rapportant à la limitation des nuisances sonores.
L’avionneur transfère une partie de ses activités à Francazal, dont la maintenance des avions.
Une opération qui ne crée pas d’emplois mais en déplace quelques-uns dans Toulouse Métropole.
Une mauvaise nouvelle pour les riverains de l’aéroport, car elle constitue un nouvel obstacle à la cessation de l’activité aéroportuaire.
Le vrombissement des moteurs à longueur de journée sur la piste de Francazal, les vols à basse altitude dans le secteur ouest de la métropole, au-dessus des habitations et des lieux publics tels que les collèges et les écoles, ça suffit : la population est excédée !
Les environs de Francazal ne doivent pas devenir le terrain d’entraînement des armées de l’Europe entière.
Le Collectif Francazal demande instamment aux autorités compétentes d’interdire ce type d’activité à Francazal.
