Les études sur la reconversion de Francazal se déroulent dans le secret, loin de la « transparence » promise par le Préfet

Le Collectif, fort de plusieurs centaines d’adhérents, s’apprête à hausser le ton.

Lors de la cérémonie de dissolution de la base militaire, le Préfet nous a donné un immense espoir en déclarant que le dossier serait traité dans la « transparence », en écoutant les « uns et des autres ». 

Malheureusement, notre attente de concertation est déçue, puisque la lettre qu’il nous a adressée est sans équivoque : ce sont les élus et eux seuls qui représentent leurs administrés dans le « comité de pilotage pour la reconversion du terrain de Francazal ».

Nous ne pouvons pas nous satisfaire de cette réponse. Le Collectif Francazal s’est précisément constitué pour faire entendre la voix de la population et pallier l’absence totale de concertation avec les élus.

Le maire de Cugnaux, notamment, a exprimé sur le sujet de nombreux points de vue devant la presse, alors qu’il a refusé toute forme de consultation de la population, y compris au travers d’un comité consultatif sur la reconversion de Francazal.

La situation évolue cependant grâce à la création du Collectif Francazal. Il n’échappe à personne que les initiatives du Collectif rencontrent un vif intérêt auprès de nos concitoyens, que ceux-ci adhèrent en masse : le nombre des adhérents se compte désormais par centaines et la croissance continue.

C’est pourquoi les portes des élus s’ouvrent une à une. Le Préfet ne voit pas d’objection à nous faire recevoir par un de ses collaborateurs. Nous pourrons ainsi exposer notre position, qui se  résume au refus du maintien en activité de la piste de Francazal, et à la recherche d’un projet d’aménagement équilibré – logements, activité économique, équipement collectif du Grand Toulouse, espaces verts – correctement desservi par des transports en commun et des voies de circulation.

Cet amorce de dialogue constitue un premier pas, mais cela ne suffit pas. Pour obtenir plus d’informations, au fur et à mesure de l’avancement des études, nous sommes décidés à hausser le ton. Le moment venu nous engagerons des actions appropriées pour faire valoir cette exigence.

Pour commencer, dans le cadre de l’étude commandée par la Direction Générale de l’Aviation Civile sur la faisabilité du transfert de l’aviation d’affaires et de l’aviation générale, un rapport intermédiaire doit être remis le 22 septembre : nous ne concevrions pas que ce rapport ne soit pas rendu public !

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