Recours au tribunal administratif
Nous avons demandé l’annulation de l’arrêté préfectoral qui autorise l’occupation temporaire de Francazal pour l’exploiter en tant qu’aéroport.
Nous avons demandé l’annulation de l’arrêté préfectoral qui autorise l’occupation temporaire de Francazal pour l’exploiter en tant qu’aéroport.
L’interpellation des responsables politiques a imposé la question de Francazal parmi les enjeux de la campagne.
Quelques candidats se sont exprimés de façon claire et complète. Un parti politique a développé sa position. Nous les en remercions.
Comme on peut le voir dans l’article de La Dépêche, les deux partis ont signé, entre les deux tours, un accord qui concerne les dossiers importants, dont Francazal.
On notera que cet accord s’est traduit par une prise de position de la candidate PS du Canton XII (Pradettes, Mirail, Lardenne, Saint-Simon, etc) [Positions des candidats : cliquer ici]
La Dépêche du midi du 24/03/2011
Nous publions dans cet article les positions des candidats sur la reconversion de Francazal, et, en fin d’article, la position des instances départementales des partis qui les soutiennent.
Une nouvelle position
à la veille du deuxième tour.
Parce qu’il dérange, le Collectif Francazal fait l’objet d’accusations virulentes.
Il nous semble donc utile de faire une mise au point et de préciser la démarche de notre association.
C’est ainsi que Métro définit les premiers mois de la reconversion de Francazal.
Pour le Collectif Francazal, la procédure d’installation d’entreprises est hallucinante : d’un côté le Préfet annonce à grand renfort de communiqués et de conférences de presse que 3 entreprises vont bientôt s’installer à Francazal, d’un autre côté une entreprise s’installe en dehors de toute procédure.
Mais ces petites bizarreries – dont le maire de Cugnaux se serait étonné lors du dernier conseil municipal – ne doivent pas faire oublier que la solution aéronautique a été imposée, contre toute logique et sans aucun égard pour les populations, parce qu’elle était censée créer des milliers d’emplois.
Or il y avait 8 embauches fin février. On en annonce une cinquantaine d’ici la fin de l’année, ce qui reste à démontrer. Mais surtout on n’hésite pas à annoncer qu’il y aura 300 à 400 emplois en 2012.
Comment ne pas voir que ces chiffres sont irréalistes, quand on sait qu’on prospecte depuis plus de 2 ans pour donner de la consistance au projet aéronautique, qu’on assurait il n’y a pas si longtemps que 30 entreprises étaient intéressées à venir s’installer à Francazal, et, qu’une fois la solution aéronautique mise en chantier, on ne « retient » que 3 entreprises dont le nom reste secret ?
Pourtant cet échec patent – qui prouve bien qu’il y a eu opacité et désinformation – ne nous rassure pas : il y a une telle obstination à conserver l’aérodrome qu’il suffirait de l’installation d’une seule entreprise liée à la présence de la piste pour en imposer le maintien quel qu’en soit le prix.
On nous a pourtant garanti la réversibilité du choix. Il ne faudrait pas l’oublier.
Lire l’article de Métro le 06-03-2011
Nous publions ici les positions prises par les instances départementales des partis politiques sur la reconversion de Francazal.
A ce jour, nous avons enregistré la position d’Europe Écologie Les Verts.
Non content de voir le trafic d’hélicoptères s’accroître artificiellement du seul fait de la présence d’un deuxième aéroport – il faudra bien assurer des liaisons entre Francazal et Blagnac, car les liaisons routières sont impraticables, on laisserait s’installer une école de pilotage d’hélicoptères ?
L’aéroport fourre-tout est ouvert aux portes de Toulouse. N’hésitez pas à y apporter ce qu’on vous refuse ailleurs !
Encore quelques projets de cet acabit et Francazal pourra figurer au Guiness des absurdités environnementales.
Article relevé dans l’Usine Nouvelle le 16/02/2011
Alors que l’on s’apprête à définir les grands axes du développement à venir de l’aire urbaine (quelques 117 communes gravitant autour de Toulouse) au moyen d’un SCoT (Schéma de cohérence territoriale), nous nous sommes étonnés de voir que les projets d’urbanisation du secteur de Francazal ne tenait aucun compte de l’avenir de ce site.
En effet, si Francazal devient un aéroport selon la volonté de l’Etat et de quelques lobbies, sous le regard passif des élus, on ne comprend pas la prévision d’urbanisation dense le long des trajectoires d’envol vers l’ouest, en direction de Plaisance du Touch, de La Salvetat Saint-Gilles et de Léguevin, ou vers l’est en ditection de Portet et des Côteaux. On est également un peu étonné de la modestie du projet d’industrialisation du site de Francazal : aurait-on oublié de représenter les 3000 emplois projetés ?
Mais si, comme c’est probable, le projet de deuxième aéroport doit être abandonné, pourquoi ne pas avoir tracé une perspective de développement sur Francazal et ses alentours.
Nous avons voulu faire part de ces interrogations à la commission d’enquête que nous avons rencontrée au Capitole le 4 février 2011.
Notre démarche avait été précédée par celle de nombreux citoyens – plus de 500 – qui ont souhaité adresser à la commission d’enquête des observations que nous avions diffusées. Une centaine d’entre eux les ont complétées de remarques personnelles.
C’est le titre qu’a choisi la Gazette du Midi.
Cette double interrogation émane d’un journal économique.
Nous formulons les mêmes questions depuis deux ans. Et nous n’avons pas obtenu de vraies réponses.
L’avenir, nous le pressentons, va nous donner raison. Encore faut-il veiller à la réversibilité du choix opéré en dépit de nos avertissements.
Lire l’article paru dans La Gazette du Midi du 4 février 2011.