C’est ainsi que MĂ©tro dĂ©finit les premiers mois de la reconversion de Francazal.
Pour le Collectif Francazal, la procĂ©dure d’installation d’entreprises est hallucinante : d’un cĂ´tĂ© le PrĂ©fet annonce Ă grand renfort de communiquĂ©s et de confĂ©rences de presse que 3 entreprises vont bientĂ´t s’installer Ă Francazal, d’un autre cĂ´tĂ© une entreprise s’installe en dehors de toute procĂ©dure.
Mais ces petites bizarreries – dont le maire de Cugnaux se serait Ă©tonnĂ© lors du dernier conseil municipal – ne doivent pas faire oublier que la solution aĂ©ronautique a Ă©tĂ© imposĂ©e, contre toute logique et sans aucun Ă©gard pour les populations, parce qu’elle Ă©tait censĂ©e crĂ©er des milliers d’emplois.
Or il y avait 8 embauches fin fĂ©vrier. On en annonce une cinquantaine d’ici la fin de l’annĂ©e, ce qui reste Ă dĂ©montrer. Mais surtout on n’hĂ©site pas Ă annoncer qu’il y aura 300 Ă 400 emplois en 2012.
Comment ne pas voir que ces chiffres sont irrĂ©alistes, quand on sait qu’on prospecte depuis plus de 2 ans pour donner de la consistance au projet aĂ©ronautique, qu’on assurait il n’y a pas si longtemps que 30 entreprises Ă©taient intĂ©ressĂ©es Ă venir s’installer Ă Francazal, et, qu’une fois la solution aĂ©ronautique mise en chantier, on ne « retient » que 3 entreprises dont le nom reste secret ?
Pourtant cet Ă©chec patent – qui prouve bien qu’il y a eu opacitĂ© et dĂ©sinformation – ne nous rassure pas : il y a une telle obstination Ă conserver l’aĂ©rodrome qu’il suffirait de l’installation d’une seule entreprise liĂ©e Ă la prĂ©sence de la piste pour en imposer le maintien quel qu’en soit le prix.
On nous a pourtant garanti la rĂ©versibilitĂ© du choix. Il ne faudrait pas l’oublier.
Lire l’article de MĂ©tro le 06-03-2011