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Le Ministre des Transports appuie le choix de la solution aéropotuaire et rejette les demandes du Collectif Francazal

Le Ministre reprend à son compte les arguments qui ont été assénés par le Préfet et les Elus locaux tout au long du processus de reconversion pour tenter de justifier la création d’un deuxième aéroport toulousain sur le site de Francazal.

Il rejette la demande de débat public, estimant que la concertation a eu lieu, et affirme que la crainte d’un allongement de la piste – suscitée par une fuite relayée par la Dépêche du Midi – est infondée. [Voir l’article de la Dépêche du Midi]

Ces réponses ne nous satisfont pas : en fait de concertation, il y a eu au mieux de l’information a posteriori et beaucoup de désinformation ; quant à l’impossibilité technique et réglementaire d’allonger la piste, nous n’en croyons rien !

Halte au rouleau compresseur du lobby aéronautique

Dans le compte-rendu de sa dernière réunion [lire le compte-rendu], le comité de pilotage de la reconversion, ravalé au rang de comité de « suivi », donne un bilan sommaire de la période d’expérimentation de la solution aéroportuaire et précise le calendrier de la mise en œuvre du tout aéronautique.

Dans ce compte-rendu, l’imprécision du bilan de la période écoulée soulève de nombreuses questions et, par ailleurs, l’affirmation que la piste ne peut pas être allongée, qui est censée contredire une information publiée dans la Dépêche du Midi, n’est absolument pas crédible : l’étude présentée au comité de pilotage en octobre 2009 dit le contraire.

Le Collectif Francazal n’accepte pas la décision de maintenir l’aéroport de Francazal coûte que coûte, sur la base d’informations incomplètes ou fausses, et sans concertation.
Il a demandé au Ministre en charge des Transports – l’interlocuteur que lui a désigné le Président de la République – de décider un moratoire de la concession et de saisir la Commission nationale du débat public.

Francazal en vente : après les studios de cinéma, une annexe de Blagnac ?

Article paru dans la Dépêche du Midi le 14 janvier 2013

Où sont dévoilées deux informations capitales :

1/ l’association de l’aéroport de Toulouse-Blagnac aux deux candidats à la concession,

2/ le projet d’allonger la piste de 200 mètres

Ce qui justifie le titre « Francazal annexe de Blagnac ».

La menace de création d’un 2ème aéroport, annexe de Blagnac, que nous dénonçons depuis la fermeture de la base, est désormais une réalité.

Le rejet brutal du projet de studios de cinéma provoque une énorme déception

Le projet de studios avait soulevé d’immenses espoirs qui s’effondrent aujourd’hui après la sentence sans appel de la Préfecture.
Dès le début, le Collectif Francazal avait demandé, via une pétition qui a recueilli près de 4500 signatures, que ce projet fasse l’objet d’une étude approfondie, assortie d’un moratoire sur le déploiement de la solution aéronautique.
Au bout du compte, le projet de studios est blackboulé tandis que la pérennisation de l’aéroport est prête, malgré l’échec patent de la phase d’expérimentation.

Le Président de la République attentif à la reconversion de Francazal

Le candidat François Hollande nous avait promis d’être attentif à la reconversion de Francazal.

Aujourd’hui Président de la République, il confie à ses ministres le soin de répondre à notre intervention qui vise notamment à remettre en cause la pérennisation de l’aéroport de Francazal, décidée sans évaluation contradictoire de la phase d’expérimentation qui s’achève.

Studios de cinéma à Francazal : l’envers du décor

Theatre.jpgAlors que le feuilleton des studios de cinéma occupe l’avant-scène et amuse la galerie, c’est en toute discrétion que l’Etat s’apprête à attribuer la concession de l’aéroport, pour 45 ans, à SN Lavalin – l’exploitant provisoire – ou à Vinci Airports. 

Blagnac, l’aéroport le plus enclavé de France n’est pas à l’abri d’un crash majeur

danger-avion-220.jpgArticle paru dans la Dépêche du Midi du 12/10/2012.

Suite au dramatique accident survenu à l’aéroport de Toulouse Blagnac, cet article pertinent donne un coup de projecteur sur le risque induit par la présence d’un aéroport au sein d’une agglomération. On ne peut que l’approuver et on se prend à regretter que le quotidien régional n’ait pas fait la même analyse au moment du choix de la « solution aéronautique » pour la reconversion de Francazal.