Encore un rideau de fumée…

Des paroles apaisantes

On est rassurés : le maire de Cugnaux garantit que l’aviation d’affaires sera le seul apport de trafic sur Francazal.

Ne déclarait-il pas le 26 novembre 2008 : « Nous ne voulons pas de nuisances supplémentaires, donc pas d’aéroport de fret (d’ailleurs il existe un problème de longueur de piste) ni d’affaires, ni de tourisme. » ? [Lire la déclaration complète]

Alors, le tourisme et le fret, c’est pour quand ?

Et pourquoi passer sous silence le trafic d’hélicoptères qui est prêt à exploser, avec une première société, Air + Hélicoptères, qui a déjà pris place à Francazal ?

Un observatoire citoyen

Le maire de Cugnaux annonce dans la foulée la création d’un observatoire citoyen sur Francazal.

Où peut-on le consulter : adresse, numéro de téléphone, site internet ?

Pour être correctement informé : pas de meilleur observatoire que le Collectif Francazal qui aura bientôt deux ans d’existence.

Lire l’article paru dans La Dépêche du 20/05/2001

L’envol poussif de Francazal

C’est ainsi que Métro définit les premiers mois de la reconversion de Francazal.

Pour le Collectif Francazal, la procédure d’installation d’entreprises est hallucinante : d’un côté le Préfet annonce à grand renfort de communiqués et de conférences de presse que 3 entreprises vont bientôt s’installer à Francazal, d’un autre côté une entreprise s’installe en dehors de toute procédure.

Mais ces petites bizarreries – dont le maire de Cugnaux se serait étonné lors du dernier conseil municipal – ne doivent pas faire oublier que la solution aéronautique a été imposée, contre toute logique et sans aucun égard pour les populations, parce qu’elle était censée créer des milliers d’emplois.

Or il y avait 8 embauches fin février. On en annonce une cinquantaine d’ici la fin de l’année, ce qui reste à démontrer. Mais surtout on n’hésite pas à annoncer qu’il y aura 300 à 400 emplois en 2012.

Comment ne pas voir que ces chiffres sont irréalistes, quand on sait qu’on prospecte depuis plus de 2 ans pour donner de la consistance au projet aéronautique, qu’on assurait il n’y a pas si longtemps que 30 entreprises étaient intéressées à venir s’installer à Francazal, et, qu’une fois la solution aéronautique mise en chantier, on ne « retient » que 3 entreprises dont le nom reste secret ?

Pourtant cet échec patent – qui prouve bien qu’il y a eu opacité et désinformation – ne nous rassure pas : il y a une telle obstination à conserver l’aérodrome qu’il suffirait de l’installation d’une seule entreprise liée à la présence de la piste pour en imposer le maintien quel qu’en soit le prix.

On nous a pourtant garanti la réversibilité du choix. Il ne faudrait pas l’oublier.

Lire l’article de Métro le 06-03-2011

Airplus Hélicoptères s’installe sur l’ancienne base de Francazal à Toulouse

Un hélico école à Francazal ?

Non content de voir le trafic d’hélicoptères s’accroître artificiellement du seul fait de la présence d’un deuxième aéroport – il faudra bien assurer des liaisons entre Francazal et Blagnac, car les liaisons routières sont impraticables, on laisserait s’installer une école de pilotage d’hélicoptères ?

L’aéroport fourre-tout est ouvert aux portes de Toulouse. N’hésitez pas à y apporter ce qu’on vous refuse ailleurs !

Encore quelques projets de cet acabit et Francazal pourra figurer au Guiness des absurdités environnementales.

Article relevé dans l’Usine Nouvelle le 16/02/2011

Francazal: aviation d’affaires et activités aéronautiques, oui mais avec qui?

C’est le titre qu’a choisi la Gazette du Midi.

Cette double interrogation émane d’un journal économique.

Nous formulons les mêmes questions depuis deux ans. Et nous n’avons pas obtenu de vraies réponses.

L’avenir, nous le pressentons, va nous donner raison. Encore faut-il veiller à la réversibilité du choix opéré en dépit de nos avertissements.

Lire l’article paru dans La Gazette du Midi du 4 février 2011.

Cugnaux accueillerait le Tour de France pour attirer des entreprises à Francazal

Étonnant…

Nous mentirait-on depuis deux ans en justifiant le maintien de la piste par les besoins de l’industrie aéronautique et  en annonçant pléthore d’entreprises candidates ?

Et le transfert de l’aviation d’affaires ? Ça ne fonctionne pas ? Personne ne veut d’un aéroport d’affaires à Francazal ?

Pas d’industrie, pas d’avions d’affaires : alors, pourquoi s’obstiner ? Fermons définitivement la piste.

Lire l’article paru dans 20 minutes le 15/02/2011.

Encore un crash à Lasbordes

Lorsque nous relayons ce genre d’informations, on nous reproche d’inquiéter inutilement la population, car « Francazal ne saurait être concerné par l’aviation de loisir, étant donné que les vols d’entraînement y sont interdits ».

Cet argument est faux : rien n’empêche l’aviation de loisir et l’aviation sportive d’utiliser Toulouse-Francazal, il suffit que les aéronefs de ce type n’y effectuent pas de vols d’entraînement.

Du reste, les premiers avions à s’être posés sur la piste du nouvel aéroport sont les avions des présidents des clubs de Lasbordes et, par ailleurs, on annonce, à Francazal, le départ d’une manifestation (Breitling) pour le mois de juin.

Petite précision : Les vols d’entraînement ne sont pas interdits par une disposition des arrêtés relatifs à l’ouverture de l’aéroport, mais seulement dans la publication technique SUP AIP 006/11, qu’une publication prochaine peut modifier : nous n’avons aucune garantie que cette restriction sera maintenue.

Sur la question de l’avenir de Lasbordes et du lieu de son transfert, on peut ironiser sur le refus des riverains, mais les grandes ambitions environnementales s’accommodent un peu trop facilement du maintien ou de la création d’activités génératrices de fortes nuisances en milieu urbanisé.

La Dépêche du 14/02/2011

Le nouveau président de la chambre de commerce «d’accord» avec le maintien de la piste de Francazal

Les raisons qu’il invoque pour justifier sa position …

1/ une véritable activité peut se créer autour,
2/ le coût de la pollution aurait été extrêmement élevé.

… ne résistent pas à l’analyse ni aux faits :

La création d’une activité autour de la piste est bien hypothétique et fait partie des incantations (n’a-t-on pas parlé de 3000 emplois pour arracher la décision ?). N’avait-on pas annoncé qu’ATR était intéressé par le site ?

Et sur quelle étude s’appuie-t-on pour parler du coût extrêmement élevé de la dépollution ? Y a-t-il des chiffres ou simplement des « fantasmes » ?

Tous les arguments assénés depuis deux ans pour imposer la création d’un deuxième aéroport à Francazal s’effondrent les uns après les autres.

Lire l’article d’ObjectifNews du 18/01/2011.

Est-il raisonnable de créer un aéroport à Francazal, en milieu urbain ?

En plus des nuisances sonores et de la pollution atmosphérique, il ne faut pas négliger les risques inhérents à la présence d’un aéroport en zone urbanisée. La liste des crashes s’allonge.

A Toulouse, c’est le deuxième aéronef qui se crashe au départ de Lasbordes en deux ans.

Sans compter l’atterrissage forcé d’un avion de tourisme à Saint-Orens, l’année dernière.

La Dépêche du Midi du 14/01/2011

Le Président du Conseil général de la Haute-Garonne a présenté ses vœux à la presse

A propos de Francazal, Pierre Izard, Président du Conseil général, a annoncé son intention de rencontrer les différents acteurs de cette affaire et à en surveiller de près les rebondissements.

De son côté, le Collectif Francazal, qui suit depuis l’origine les errements du dossier de reconversion et a eu l’occasion d’en appeler à l’attention du Président du Conseil général, est prêt à le rencontrer pour examiner la situation qui découle des décisions prises par le Comité de pilotage.

Extrait d’ObjectifNews.com du 06/01/2011